11/30/2012

Islande 2012 : Les transports

J'aurais bien voulu venir en Islande en bateau, depuis la Bretagne, par exemple. Malheureusement, aucun port français ne dessert l'Islande : il m'aurait fallu aller au Danemark !
J'ai donc dû prendre l'avion, avec beaucoup de plaisir quand même ^_^ .

Je suis arrivé à l'aéroport international de Keflavik, situé à 50 km de la capitale Reykjavik. J'ai dû prendre un foutu bus à 2000 couronnes islandaises (environ 14 €) pour mettre mes pieds dans la capitale qui fait environ 200 000 habitants.

Cette capitale est vaste : le deuxième jour, j'ai perdu un temps fou à faire des allers et retours pour trouver un bruleur (6000 couronnes, la saloperie, soit environ 40 € !) ; j'aurais dû prendre le bus !

À Reykjavik, le ticket de bus coute 350 ISK (ISK=couronne islandaise), soit entre 2 € et 3 €. Heureusement, il y a des forfaits à 2000 ISK pour trois jours (14 €), je m'en suis servi lors de la seconde partie de mon voyage ^_^ .

Le troisième jour, j'ai pris un bus touristique vers les chutes d'eau Gullfoss. J'ai dû claquer environ 7000 ISK pour ça. Il y avait des commentaires en anglais auxquels je ne comprenais goutte ou presque, le bus s'est arrêté à Thingvellir, à Geysir, puis à Gullfoss.

À chaque fois, on nous laissait un peu de temps pour visiter.

Une fois à Gullfoss, je commençai à marcher à pied jusqu'à Reykjavik, en passant par la deuxième (oui, deuxième, on me l'a confirmé sur place) plus puissante centrale géothermique du monde, Hellisheidi. J'avais une carte sur laquelle j'ai beaucoup compté, la boussole et la longue vue m'ont été quasiment inutiles.
À pied, dans cette zone du sud-ouest de l'Islande, on va tellemement lentement qu'on a l'impression que les paysages, c'est tout le temps pareil.
Au début de ma rando, y a des gens qui passaient en voiture, qui se sont arrêtés et ont proposé de me prendre en stop ! Foutre non, je voulais marcher !
Seulement voilà, je me suis rendu compte que j'avançais très lentement, j'avais peur d'arriver à Hellisheidi et de ne pas pouvoir la visiter, dimanche oblige.
Du coup, le troisième jour, je cherche à me faire prendre en stop.

Les Islandais ont pour la plupart des grosses voitures. Souvent des 4x4. Faut croire qu'il y en a besoin, tellement les routes sont accidentées ! En campagne, il arrive que ce soit limité à 40 km/h. L'hiver, les routes sont impraticables (la neige !), du coup, à l'intérieur du pays, on voyage par avion.

J'ai finalement réussi à me faire prendre en stop, et à retourner à la civilisation dans la ville de Selfoss. Ça faisait du bien ! Je pus enfin voir les paysages devenir mobiles, les montagnes qui défilent, finie l'impression de paysage répétitif ! Et même pas mal aux pieds ni au dos ! C'est là qu'on se rend compte que la voiture a été un réel progrès.

Le lendemain, un samedi, je pars pour Hellisheidi, puis Reykjavik. À Selfoss, après une longue attente, une femme toute seule me prend en stop. Je n'avais pourtant pas l'air très accueillant : cheveux longs et crasseux, veste noire de gros métalleux, et pas douché depuis trois jours ! Je pense que le fait que la criminalité soit quasiment inexistante en Islande rend les gens beaucoup moins méfiants.
Très sympathique, elle m'a emmené à Hellisheidi, dans la région très géothermique (de la fumée qui sort du sol !) de Hveragerdi. Visite, puis retour à Reykjavik.

Je dois admettre que les automobilistes islandais sont très déférents envers les piétons. En France, les exigences du permis de conduire sont élevées ; il est possible qu'en Islande, elles le soient encore plus.

À la fin du voyage, je suis allé me baigner au Blue Lagoon : là encore, j'ai dû claquer genre 8000 ISK. À moins de ruser, les transports sont probablement ce qui coute le plus cher lors d'un voyage en Islande...

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