Pourquoi je veux vous parler des Fribourgeoises ?
Parce qu'elles sont complètement différentes des Fribourgeois. Parce qu'elles sont plus intéressantes...
Je vais structurer mon propos en plusieurs parties car il y a fort à dire.
- La liberté vestimentaire
- L'audace
- L'impulsivité
- L'altruisme
- Le corps
La liberté vestimentaire
C'est une des choses qui sautent aux yeux : les Fribourgeoises ont une grande liberté vestimentaire. Je vais donner des exemples.
- La petite fraiche de 18 ans qui va se teindre les cheveux en blanc légèrement bleutés et qui va user de la couture pour mettre un genre de smiley tout mignon qui tire la langue sur une poche de son jean ;
- La louve sauvage, blonde foncé, qui va s'assumer avec des jeans sales si ce n'est troués, qui porte son sac de rando et qui se déplace avec beaucoup de charme ;
- Pantalon moulant vert clair, pantalon moulant avec des dessins de fleurs...
- Toutes celles qui ont les cheveux très longs, jusqu'à la poitrine si ce n'est plus. Celles qui ont les cheveux longs, un côté très court, à ras. Celles qui se rasent et se font chauves.
- Cheveux bleu puissant, magenta presque rose...
- La vieille aux cheveux blancs qui prend soin de son look, mince, les yeux bleus, habits bleus, élégante. Elle a le bon gout de garder ses longs cheveux blancs.
- La vieille qui va à la boulangerie avec un sac poubelle sur le haut pour se protéger de la pluie ;
- La jeune mignonnette qui va pieds nus, en robe.
Du côté des hommes, la liberté vestimentaire est moins visible. Certains, toutefois, s'habillent en pirates.
L'audace
Ah. J'ai trouvé que ces femmes avaient de l'audace. Disons que sur ce point, les hommes en ont bien aussi, mais pas autant. Je vais vous donner des exemples.
- La femme qui fait du vélo alors qu'elle est enceinte ;
- Les gens qu'ont voit au loin sur l'arcade de pont de la ligne de tram à Hauptbahnhof, qui ont l'air de se faire tranquillement un pique-nique assis sur une bande de 60 cm de large en se riant de la mort qui se trouve potentiellement en bas (sprotch) ;
- La jeune femme discrète qui vient fouiner au kebab. On ne sait pas ce qu'elle fait : elle se pose sur le comptoir ouvert sur l'extérieur en écrivant un truc sur un papier, elle pénètre dans le kebab sans rien acheter et s'assoit, les restaurateurs font comme si de rien n'était. Elle a pas peur de passer pour une conne.
- Tous les enfants qui font glisser des petits bateaux en bois le long des canaux à ciel ouvert. Les parents qui n'ont pas peur de la saleté du truc. Les adultes qui baignent leurs pieds, un jour ensoleillé, dans ces petits canaux : j'ai essayé, franchement y a aucun danger... :-)
- Le pique-assiette. Désormais je fais attention à mon assiette dans les parages.
- Le mec en fauteuil roulant, avec écrit sur son fauteuil "Ich kann dich so ignorieren, dass du an deinen eigenen Existenz zweifelst.". Pour traduire, il y a Google traduction...
- La liberté vestimentaire. Voir en haut.
L'impulsivité
Les Fribourgeoises sont... impulsives. Par deux fois des inconnues m'ont renvoyé chier frontalement. Là où une jeune Française, prude, irait répondre à un homme qui la blesse en fermant sa gueule et en baissant les yeux avec les lèvres crispées, la Fribourgeoise ira lui crier dessus sans détour, et c'est beaucoup plus efficace. Il faut vous faire respecter les femmes, c'est comme ça qu'il faut parler aux hommes ;-) .
(Va chier !)
Une fois dans un magasin, j'étais devant le rayon des bonbons. Deux jeunes femmes se parlaient, elles se montraient les bonbons : les prendre ? Pas les prendre ? Pour un des genres de bonbons, au lieu de dire "Nein, denn...", y en a une qui a sorti un bruit bestial : "Bä.". Aucune réflexion, juste un "Bê" (je francise) qui traduit le dégout, la répulsion.
Ce qui est marrant, c'est que ce son, le "Bä", était aussi un surnom donné à une étudiante. On l'appelait Bä en faisant un geste de main. L'étudiante qui a dit ça était un peu ivre... mais celle qui s'est fait appeler Bä ne l'a pas trop mal pris.
En conséquence, les Fribourgeoises ne chipotent pas sur des broutilles et sont sérieusement moins frappées par cette maladie mentale qu'est la susceptibilité. Car malgré les quelques fois où elles m'ont renvoyé chier, globalement j'ai trouvé leur comportement accueillant.
L'altruisme
Plus que les hommes, les Fribourgeoises sont prêtes à aider sur le champ une personne qui en a besoin. Lorsque je merdais comme un chien dans mes démarches pour trouver un logement et un compte en banque, une Fribourgeoise m'a invité chez elle, proposé son aide. C'est d'ailleurs grâce à son soutien que je m'en suis sorti...
J'ai vu dans la rue un homme qui avait du mal à marcher... ou alors qui avait un problème avec son fauteuil roulant. Tout de suite des femmes viennent à lui, regardent, cherchent à comprendre. Je ne m'en suis pas mêlé, elles étaient plusieurs et je me serais senti, disons... encombrant.
Le corps
Aujourd'hui, les biologistes pensent dans l'ensemble qu'il n'y a pas hérédité des caractères acquis. Que l'environnement ne modèle pas les gènes. Dans la mesure où
- Grenoble est une ville mauvaise à vivre et polluée ; Freiburg et Clermont-Ferrand sont des villes assez bonnes à vivre et assez peu polluées ;
- Les Grenobloises ont très rarement des gros seins ; les Fribourgeoises et les Clermontoises ont assez souvent des gros seins ;
j'ai un sérieux doute sur cette pensée darwiniste et me demande si la pollution, ou simplement le stress, n'a pas un impact sur la taille des seins des femmes.
Quelque soit la part de l'inné et de l'acquis, quelque soient les mécanismes réels de la génétique, ils se trouve que les Fribourgeoises sont belles.
Des brunes, des rousses, des blondes... Comment dire. Des brunes ! Des rousses ! Des blondes !
Des minces à la silhouette splendide, épaules larges et bassin de même, des minces aux gros seins, des rondes aux gros seins... Et puis le charme, aussi.
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Rappelez-vous : on a le droit de dire des conneries, mais au bout d'un moment, il faut se rendre compte que c'est des conneries et arrêter de les dire.