L'économie canarienne est basée sur l'importation. Las Palmas de Gran Canaria est devenue un énorme comptoir commercial, accumulant les richesses de toutes sortes, cuisines du monde entier, idées dans tous les sens, explosion de costumes et de couleurs lors du carnaval...
Mais le problème, c'est que quasiment rien n'est produit de façon locale. Sans autonomie, l'économie est fragile... Dès que la fin des combustibles fossiles arrivera, ils n'auront plus rien.
En soi je n'ai rien contre le commerce, mais l'économie ne devrait pas être basée là-dessus. Les maisons autonomes ont prouvé qu'il était possible pour une famille d'être autonome en eau, en nourriture, en chauffage et en électricité, et ceci grâce aux ressources naturelles. L'économie devrait être basée sur l'autonomie.
J'ai été choqué par la cupidité des gens locaux, qui sont incapables de donner quoi que soit. Aucune générosité.
L'économie peut tourner sans argent, mais elle a besoin d'amour et d'énergie psychique pour ça.
Au final, les autorités ont fait de la norme une dictature, et de l'esclavage une norme. L'argent, c'est le pire piège ! Quel sens y-a-t-il à faire un travail de merde pour gagner de l'argent, bouffer de la nourriture de merde, importée et décongelée, acheter un téléphone de merde pour se retrouver encore plus en esclavage, dans un travail encore plus de merde ?! Ça mène à ce que les travailleurs vont se faire traiter comme du bétail !
Il y a deux livres dystopiques que je vous conseille de lire : 1984, l'enfer quasi assumé, et Le meilleur des mondes, l'enfer déguisé en paradis. Ce que veulent les autorités, c'est transformer les travailleurs en vulgaire bétail, enfermés dans une bulle de bonheur illusoire, car au final, ils finiront tous à l'abattoir. Ils utilisent la satisfaction comme un piège pour empêcher les gens de se révolter contre le système dominant, pour empêcher les gens de se battre pour le progrès social, pour empêcher les gens de briser leurs chaînes, et d'être libres.
Une économie idéale devrait selon moi être basée sur l'autonomie dans la satisfaction des besoins de base. La liberté se développe chez les gens qui ont le moins d'argent, et il n'est pas rare que tel qui a été à la rue cherche ensuite à construire une maison autonome.
Que va-t-il advenir de l'argent ? Disparaîtra-t-il ? Est-ce qu'il y en aura encore, mais peu ? Ou alors ça va devenir tellement pourri qu'il faudra tout faire pour l'éviter ?
J'ai appris une chose : les gens veulent ce qu'ils n'ont pas. Moi, je veux l'amour et la liberté.
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Rappelez-vous : on a le droit de dire des conneries, mais au bout d'un moment, il faut se rendre compte que c'est des conneries et arrêter de les dire.