Au coeur de la ville de Matsumoto trône le château noir. Cette ville des Alpes japonaises respire un véritable sens de l'histoire, plus encore que Kyoto.
Le château de Matsumoto.
Le
château noir de Matsumoto fait partie des 12 châteaux originaux du
Japon. Tous les autres ont été détruit par la guerre, ou le feu, et sont
en fait des reconstructions. Achevé en 1633, les guides se plairont à
vous dire que c'est un trésor national. Au départ, il avait été bâti
par le daimyō en tant que base militaire, mais aussi pour impressionner
la population.
À l'entrée du musée d'art moderne de Yayoi, des fleurs fantaisistes.
Aperçu du contenu du musée de Yayoi. Yayoi est une artiste japonaise qui fait ce qu'on appelle de l'art moderne. Depuis son enfance, elle a des hallucinations visuelles et auditives, et ça ressort dans son expression artistique. J'ai beaucoup apprécié les jeux de miroirs.
L'entreprise artisanale Ishii Miso fait du miso à partir de soja japonais. Lors de la visite, on y apprend que le soja contient 33 % de protéines, que 97 % du miso fabriqué au Japon est industriel, et qu'ils font partie de ceux qui font du miso artisanal. Beige au départ, virant sur le marron puis sur le noir, le miso se fait fermenter. Trois ans de fermentation seraient l'idéal car après, il perd de son goût.
Carte du centre-ville de Matsumoto.
À l'intérieur du château de Matsumoto, une peinture représentant la forteresse.
Dans le musée historique de Matsumoto, une armure de samouraï. Oreilles dressées, moustache touffue, masque devant la bouche, le samouraï se veut impressionnant et se donne l'apparence d'une bête.
Dans la région de Matsumoto, les gens étalent généreusement les panneaux solaires sur leur toit.
Au Japon, chaque famille a un blason. Ce système patronymique est utilisé lors des cérémonies.
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Rappelez-vous : on a le droit de dire des conneries, mais au bout d'un moment, il faut se rendre compte que c'est des conneries et arrêter de les dire.