Ah, les gens. Je crois que ç'aura été le plus grand "échec" de mon voyage. En effet, je n'ai réussi à me faire inviter par personne, ni à prendre aucun contact d'Islandais que ce soit !
Je commence par une thèse personnelle qui mérite d'être partagée : Les Islandais sont un peuple supérieur.
Oulah, là j'ai dit gros, il va me falloir de bons arguments...
Argument n°1 : ils n'ont pas d'armée.
Argument n°2 : il n'y a quasiment pas de criminalité.
Argument n°3 : ils ont été foutus d'être le premier peuple au monde à élire une femme comme présidente.
Argument n°4 : ils ont réussi une révolution en 2010.
Argument n°5 : ils se sont prononcés contre le remboursement de la dette d'État.
Argument n°6 : ils ont eu le culot d'élire un humoriste comme maire de la capitale.
Argument n°7 : l'homosexualité est sérieusement tolérée, ils ont déjà un droit au mariage entre homosexuels.
Argument n°8 : une partie significative des Islandais s'adonne à des travaux créatifs en plus de leur métier : menuiserie, littérature, musique...
Argument n°9 : c'est des blonds. Non, je déconne.
Argument n°10 : ils ont survécu des siècles durant à un territoire vachement hostile ; ces abrutis de Vikings du Groenland ne peuvent pas en dire autant, ceux-là, ils ont crevé jusqu'au dernier (c'est vrai, ils ont crevé jusqu'au dernier !), alors vraiment, chapeaux-bas.
Le premier samedi de mon voyage, à Reykjavik, c'était la nuit de la culture : il faisait beau, partout des gens qui déambulaient dans les rues, y avait même un Français qui chantait Mort aux vaches ! On lui donnait des pièces dans son étui de guitare, et il a dit être étonné de la générosité des gens là-bas.
Malheureusement, J'AVAIS MAL AUX PIEDS, du coup je ne suis pas resté et je suis revenu à pied au camping.
Alors au camping, y avait beaucoup de Français et d'Allemands. En Islande, j'ai croisé plein de Français.
Malheureusement, J'AVAIS MAL AUX PIEDS, du coup je ne suis pas resté et je suis revenu à pied au camping.
Alors au camping, y avait beaucoup de Français et d'Allemands. En Islande, j'ai croisé plein de Français.
Une scène de musique de rue, plusieurs jours après la nuit de la culture. Les gens, pas pressés, s'arrêtent devant les musicos, prennent leur temps, écoutent.
En Islande, les automobilistes sont très déférents envers les piétons.
La première Asiatique avec des gros seins que je vois de ma vie ! Et en plus, elle était d'accord pour que je la prenne en photo !
Parlons un peu physionomie.
Il y aurait comme une rumeur selon laquelle les Islandaises sont grosses. Que je la taise tout de suite : en proportion, il y a plus d'Islandaises grosses qu'en France, mais pas tant que ça ! Il y a peut-être 60 % d'Islandaises vraiment minces et 40 % d'Islandaises grassouillettes voire carrément grosses.
Et puis quand même : en général, quand les Islandaises grossissent, elles grossissent bien. Plutôt en épaisseur, donc ça leur fait des gros seins !
Et puis quand même : en général, quand les Islandaises grossissent, elles grossissent bien. Plutôt en épaisseur, donc ça leur fait des gros seins !
De façon plus générale, il y a très peu de variabilité génétique chez les Islandais. On trouve principalement deux types : les blonds, d'un blond clair voire très clair, aux yeux bleus et à la peau très blanche, et les bruns noirs, aux yeux... je sais plus très bien, peut-être marron noirs, et avec la peau très blanche. Au niveau de la taille, c'est peut-être un peu plus grand que les Français... Je peux pas trop dire. Le nez, pas très grand, plutôt en trompette.
D'ailleurs, une fois j'ai vu un jeune homme, on aurait c'était le stéréotype d'un dieu viking : la peau blanche, les cheveux blonds très clairs, très longs, très raides, la barbe... blonde ! Et les yeux bleus ! Putain, j'aurais trop aimé avoir un physique pareil... -_-
Sûrement le pire des Islandais : la superstition. Ci-contre, une publicité pour une balade où on est censé rencontrer des fantômes... Si c'est pour qu'on me dise que je ne sais quel grincement de sol en bois ou frottement d'un fluide sur un solide, c'est bien la preuve que les fantômes existent, ça ne valait pas la peine d'y aller...
En rase campagne, un poteau entouré d'un pull : conséquence d'une superstition ?
À peu près au même endroit, des ballons crevés autour d'un poteau. Pour quelle raison ? Je l'ignore...
Ce qu'il y a de bien en Islande, c'est que l'entrée dans les boites de nuit est gratuite ! En plus, j'ai pas vu de videur pour faire chier. C'est pratique de vivre dans un pays qui ne connait quasiment pas la criminalité !
Dans la première boite de nuit, kjallarinn, je n'ai jamais eu de touche. Y avait juste une fille complètement pétée qui arrêtait pas de me faire chier et de crier des trucs en islandais auxquels je ne comprenais que dalle.
(On peut dire ça, auxquels je ne comprenais que dalle ? Oh, peu importe.)
La deuxième soirée, dans la boite FAKTORY, a été plus intéressante. Je m'étais assis à une table à discuter avec trois Islandaises. L'une d'entre elle, Anita, semblait s'intéresser beaucoup à moi, et devait être une personne assez distinguée : joueuse de piano, passionnée de musique classique (Tchaikovsky...), elle disait jouer aux échecs à un niveau professionnel.
À ce niveau-là, j'étais déjà bien émêché.
Au bout d'un moment, je me demande si elle n'était pas en train de manipuler, de faire semblant de s'intéresser à moi. Je lui avais montré des dessins de créatures imaginaires pour mes romans, elle me demande laquelle est ma préférée, je répond (en gros, hein) "Je sais pas peut-être les orcauges.", du tac au tac, elle me répond "Moi aussi !". Comme si elle tenait plus à me faire plaisir qu'à me dire la vérité... C'est typique des manipulateurs.
Malheureusement, Anita a dû partir pour aider sa soeur qui s'était perdue, et je ne l'ai plus jamais vue depuis.
Un peu plus tard, je tombe sur une femme super grande. Elle arrivait à ma taille, avec ses talons ; elle m'a dit que sans ses talons, elle faisait 1,75 m. Autant je trouve les femmes petites mignonnes, autant les femmes grandes comme ça me font toujours forte impression. Je n'ai pas de préférence particulière sur ce point :-) .
Le contact s'est fait sans problèmes. Elle m'a dit s'appeler Solveig, ce qui signifie "bois désolés.". Elle l'a dit en français, et elle a dû se répéter pas mal de fois pour que je pige que "bois déssolaies" signifiait "bois désolés".
Je lui fais part de mon intérêt pour l'écologie, du fait que j'ai écrit un roman là-dessus. Elle me dit être aussi sensible à la problématique : allons-nous, êtres humains, voir notre espèce s'éteindre, et plein d'autres dans la foulée ? Partageant tous deux cette peur si profonde, je la prends dans mes bras, essaye de la rassurer en lui disant que nous survivrons, que même si la population humaine s'effondre, il y en aura toujours qui resteront pour la reconstruire, en mieux.
J'avais beau effleurer ses bras et ses seins, elle n'avait aucun mouvement de recul.
Tout semblait si bien parti lorsqu'une autre femme arrive vers nous deux et me dit "Elle est à moi !".
Je n'ai pas insisté, je n'ai pas voulu causer d'emmerdes.
La suite de la nuit est moins intéressante : trop de monde dans la boite, deux pseudo-musiciennes qui font du playback flagrant, un mec qui me dit (visiblement c'est faux) que c'est en paraissant sûr de soi qu'un mec trouve une nana.
Je n'ai au final pas réussi à trouver de compagne, mais j'aurai appris une chose : je ne peux pas draguer correctement tant que je ne peux pas parler avec la personne.
Dans toute cette histoire, celle pour laquelle mon coeur penchait le plus était Solveig : pas flatteuse, étudiante en sciences nat' qui partage cette inquiétude de la crise... Dommage que les choses n'aient pu aller plus loin :-( .
Dans la première boite de nuit, kjallarinn, je n'ai jamais eu de touche. Y avait juste une fille complètement pétée qui arrêtait pas de me faire chier et de crier des trucs en islandais auxquels je ne comprenais que dalle.
(On peut dire ça, auxquels je ne comprenais que dalle ? Oh, peu importe.)
La deuxième soirée, dans la boite FAKTORY, a été plus intéressante. Je m'étais assis à une table à discuter avec trois Islandaises. L'une d'entre elle, Anita, semblait s'intéresser beaucoup à moi, et devait être une personne assez distinguée : joueuse de piano, passionnée de musique classique (Tchaikovsky...), elle disait jouer aux échecs à un niveau professionnel.
À ce niveau-là, j'étais déjà bien émêché.
Au bout d'un moment, je me demande si elle n'était pas en train de manipuler, de faire semblant de s'intéresser à moi. Je lui avais montré des dessins de créatures imaginaires pour mes romans, elle me demande laquelle est ma préférée, je répond (en gros, hein) "Je sais pas peut-être les orcauges.", du tac au tac, elle me répond "Moi aussi !". Comme si elle tenait plus à me faire plaisir qu'à me dire la vérité... C'est typique des manipulateurs.
Malheureusement, Anita a dû partir pour aider sa soeur qui s'était perdue, et je ne l'ai plus jamais vue depuis.
Un peu plus tard, je tombe sur une femme super grande. Elle arrivait à ma taille, avec ses talons ; elle m'a dit que sans ses talons, elle faisait 1,75 m. Autant je trouve les femmes petites mignonnes, autant les femmes grandes comme ça me font toujours forte impression. Je n'ai pas de préférence particulière sur ce point :-) .
Le contact s'est fait sans problèmes. Elle m'a dit s'appeler Solveig, ce qui signifie "bois désolés.". Elle l'a dit en français, et elle a dû se répéter pas mal de fois pour que je pige que "bois déssolaies" signifiait "bois désolés".
Je lui fais part de mon intérêt pour l'écologie, du fait que j'ai écrit un roman là-dessus. Elle me dit être aussi sensible à la problématique : allons-nous, êtres humains, voir notre espèce s'éteindre, et plein d'autres dans la foulée ? Partageant tous deux cette peur si profonde, je la prends dans mes bras, essaye de la rassurer en lui disant que nous survivrons, que même si la population humaine s'effondre, il y en aura toujours qui resteront pour la reconstruire, en mieux.
J'avais beau effleurer ses bras et ses seins, elle n'avait aucun mouvement de recul.
Tout semblait si bien parti lorsqu'une autre femme arrive vers nous deux et me dit "Elle est à moi !".
Je n'ai pas insisté, je n'ai pas voulu causer d'emmerdes.
La suite de la nuit est moins intéressante : trop de monde dans la boite, deux pseudo-musiciennes qui font du playback flagrant, un mec qui me dit (visiblement c'est faux) que c'est en paraissant sûr de soi qu'un mec trouve une nana.
Je n'ai au final pas réussi à trouver de compagne, mais j'aurai appris une chose : je ne peux pas draguer correctement tant que je ne peux pas parler avec la personne.
Dans toute cette histoire, celle pour laquelle mon coeur penchait le plus était Solveig : pas flatteuse, étudiante en sciences nat' qui partage cette inquiétude de la crise... Dommage que les choses n'aient pu aller plus loin :-( .
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Rappelez-vous : on a le droit de dire des conneries, mais au bout d'un moment, il faut se rendre compte que c'est des conneries et arrêter de les dire.