Il y aurait comme une rumeur selon laquelle les Islandaises sont grosses. Que je la taise tout de suite : en proportion, il y a plus d'Islandaises grosses qu'en France, mais pas tant que ça ! Il y a peut-être 60 % d'Islandaises vraiment minces et 40 % d'Islandaises grassouillettes voire carrément grosses.
Et puis quand même : en général, quand les Islandaises grossissent, elles grossissent bien. Plutôt en épaisseur, donc ça leur fait des gros seins !
J'ai remarqué que dans les supermarchés, le rayon sucrerie est mis en valeur : à l'entrée du magasin !
Bonus, c'est la preuve vivante qu'on peut être une grande chaine et arborer la tronche d'un cochon complètement défoncé sur son logo. Bonus, c'est aussi l'assurance des prix les moins chers de l'Islande, à égalité avec les chaines Netto et Krona, m'a-t-on dit.
J'ai gouté au skyr, un yaourt très épais typiquement islandais. Très bon.
Le skyr, avec sa petite cuillère en plastique. Celui-ci était aromatisé à la framboise, et on trouve d'autres parfums...
Là-bas, ils ont des trucs chocolatés de la marque Sirius. J'ai gouté, et ben je crois que c'est le plus mauvais chocolat que j'aie jamais gouté :-( . Cela ressemblait à du chocolat au lait.
Les Islandais mangent beaucoup de hot-dogs. À 300 ISK le hot-dog (pas cher !), je n'ai pas pu m'empêcher d'en prendre à plusieurs reprises.
Je suis allé dans un restaurant nommé "73", ils m'ont servi un hamburger, un GROS hamburger, mais à y repenser, c'était pas terrible :-( .
J'ai essayé une pizza au homard. Le concept était intéressant ; la réalisation aurait pu l'être aussi s'ils n'avaient pas eu la fichue idée de rajouter de l'ail qui masque le gout ! Avec de la crème fraiche à la place de l'ail, le gout du homard aurait pu être mis en valeur...
La pizza au homard.
Dans un village paumé nommé Reykholt, j'ai pu gouter à du macareux. Très fade ; heureusement, il y avait une bonne sauce au fromage, ainsi que des herbes aromatiques.
Le truc qui m'a le plus plu, c'est ça :
Le pain à la soupe ! Assez bon marché (1500 ISK, soit 11 €), très consistant, je me suis plu à manger cette soupe aux asperges, à croquer dans le pain imbibé de soupe... Comme un plat montagnard !
J'avais voulu entrer dans un restau nommé "La maison du homard" ("Humarhusid"), mais je me suis senti terriblement mal à l'aise avec tous ces tableaux d'artistes peintres, ces lustres, ce serveur à l'air guindé... Trop luxueux, trop bourgeois, ce n'était pas pour moi. Si j'étais venu avec une petite amie qui aime bien ce genre de cadre, je l'aurais invitée, j'aurais payé pour elle, et j'aurais pris plaisir à la voir prendre plaisir à ce repas.
En Islande, je n'ai pas trouvé de mouton. Dommage, c'est ma viande préférée.
Bon, OK, pendant ma randonnée, j'aurais pu :
-trouver un pré de moutons ;
-franchir la clôture ;
-rattraper un mouton qui me fuit ;
-le mordre à la gorge ;
-le tenir fermement jusqu'à sa mort ;
-sortir mon couteau ;
-le dépecer ;
-le bouffer tout cru, tout chaud !
mais... non ^_^ .
Quand on pense Islande, on pense poisson. Las, le seul poisson que j'ai trouvé en grande surface était soit du poisson sec hors de prix (1000 ISK pour 150 g), soit... euh... des énormes sacs surgelés encore plus hors de prix, il me semble.
En même temps, j'aurais pu :
Du poisson sec. Très, très sec.
Avis aux cuisiniers de talent ! Allez donc en Islande prêcher la bonne parole de la cuisine de qualité !
À noter que sur le camping de Reykjavik, y avait comme un espace gratuité. Un aliment en trop ? On dépose ! Besoin d'un truc pour manger ? On regarde, on prend !
Et on faisait ça aussi pour les bouteilles de gaz !
'tain ben le pain à la soupe, ça ressemble à ma dernière invention culinaire : 1 kilo de rôti de porc alors que c'est tout fade et sec ? On compense ! Bouillon à base de lait, avec du miel, du poivre, du cube aux herbes, du cube à la volaille, du kubor, de l'ail en semoule, un oeuf et une cuillerée de Germacao de l'abbaye de Sept-Fons.
RépondreSupprimerL'oeuf était sans coquille, le jaune intact, il fut un plaisir à pêcher dans le bouillon au milieu des morceaux de viande.
À la surface, j'ai déposé des morceaux de biscotte... Tout au long de la cuisson (mijotons, mijotons...), la croute se ramollit tandis qu'une partie croustillante reste en haut, et de la mousse jaillit, sublime, des interstices.
Et c'était bien bon !