Je n'aime plus la Grèce

https://www.motherjones.com/politics/2022/03/pushback-greece-lesbos-refugees-asylum-seekers-ukraine/

Φιλοξενία (philoxenia) : ce mot que l'on voit partout en Grèce et qui signifie "amitié de l'étranger" est de toute évidence de l'histoire ancienne.

Dans la Grèce antique, il était un crime de ne pas héberger un étranger.
Mais aujourd'hui ? Aujourd'hui, c'est un crime d'héberger un étranger, les migrants qui arrivent par bateau depuis la Turquie voient leur véhicule se faire détruire par la police grecque, les étrangers sont battus, menacés par des couteaux et des armes à feu, enfermés dans des camps de concentration où ils meurent de faim, et s'ils refusent d'aller dans ces prisons infâmes, la police les expulse.

Le gouvernement Mitsotakis a aggravé une politique migratoire déjà très dure, et les Grecs eux-mêmes ont été complices de cette politique xénophobe.

Je dénonce la xénophobie des Grecs, qui sont ennemis des étrangers.
Je dénonce la xénophobie des Grecs, pour qui la cuisine française se réduit à la baguette.
Je dénonce la xénophobie des Grecs, qui ne font confiance à personne.
Je dénonce la xénophobie des Grecs, qui refusent de voyager et de s'ouvrir au monde.

Je suis allé en Grèce en 2019 pour fuir la froideur des femmes françaises et trouver l'amour. Il faut savoir qu'en France, les femmes refusent d'avoir du sexe avec les hommes, le premier contact est extrêmement difficile, et la rupture est devenue la norme.
J'ai posé une annonce pour Oneiric Hive, une entreprise d'énergies renouvelables avec égalité du pouvoir et égalité des salaires.
Les Grecs ont refusé les postes de qualité dans cette entreprise idéale et se sont tournés vers l'esclavage plutôt que de venir vers Oneiric Hive et de briser leurs chaînes.
J'ai travaillé dur pour apprendre le Grec.
Au lieu de discuter avec moi, les Grecs ont tout fait pour me mettre à l'écart en se murant, hostiles, alors que je n'avais rien fait de mal, en passant leur temps à dire "Οχι !", "Δεν ξερώ." et "Μαλάκα !" ("Non !", "Je ne sais pas.", "Grosse merde !").
J'ai travaillé dur pour être un homme beau et fort.
Les femmes Grecques ne s'intéressaient pas à moi et préféraient coucher avec des crétins qui passaient leur temps à crier et à gesticuler.
J'ai fait un super cheese cake pour me socialiser par la convivialité, discuter ensemble autour d'un truc à manger.
Mes voisins grecs ont préféré me discriminer en disant "Ο ξένος εχεί κλείσει, δεν είναι καλά." (L'étranger a sonné, ce n'est pas bien.).
J'ai cherché à mettre au point des énergies renouvelables moins chères.
La police grecque a collaboré avec la police française et le nucléaire français pour m'humilier, pour m'écraser. Et le pire est que personne n'a rien fait pour me protéger contre ça !
J'ai tendu la main aux Grecs, et ils me l'ont mordue.

Malgré un environnement riche et une technologie très avancée, la Grèce est devenue un pays xénophobe.

Je n'aime plus la Grèce.

Ici en Catalogne, chacun est accepté tel qu'il est. Les garçons, les filles, les noirs, les blancs... On est tous ensemble. Tel est le vrai sens de la φιλοξενία.

Pourquoi la plupart des pays continuent-ils d'être racistes ? Pourquoi ne détruisons-nous pas les camps de concentration en Europe ou ailleurs ? Pourquoi ne nous ouvrons-nous pas plus à l'Autre ?

Le voyage est la solution. Il ouvre l'esprit et incite à un plus grand amour envers les étrangers. Commencez à faire de la randonnée près de chez vous. Puis baladez-vous dans votre pays. Puis voyagez dans votre continent. Et enfin vous pourrez vous offrir le monde.