Almería (en arabe ألمرية) est une ville qui a beaucoup souffert. Détruite par les musulmans, les chrétiens, attaquée par les pirates, bombardée par les nazis, victime de tremblements de terre, il en reste aujourd'hui une ambiance pourrie.
Ce n'est pas une belle ville. Inintéressante du point de vue touristique, c'est une ville de travail.
Il y avait des systèmes mafieux. Chaque semaine, il y avait des coups de feu, et les gens n'en avaient rien à foutre. De la corruption, la police m'ayant extorqué 100 € de frais supplémentaires pour une voiture mal garée. De l'esclavage, ça se sent, les serres étant de véritables fours, le regard des noirs en disait long sur leur malheur.
Les gens ferment les yeux et vont à la plage.
Ajoutez-à cela une population parmi les moins conviviales de l'Espagne, avec des étudiants pas rigolos et abrutis avec leurs stupidphones, antisociaux et inabordables, Almería est une ville que je déconseille à tout point de vue. C'est peut-être l'esprit du désert qui fait cette ambiance de merde.
L'âge d'or était à l'époque musulmane. Si les musulmans et les chrétiens s'étaient mis ensemble, vénérant le même dieu, s'ouvrant aux anges et aux esprits... S'ils avaient végétalisé le Nord si aride, s'ils avaient inondé Almería de parcs verts, s'ils avaient développé une infrastructure solide contre les tremblements de terre... J'ai senti une secousse dans mon appart', je peux vous dire que j'ai flippé !
Almería est une ville pauvre. Mais les gens n'en ont pas conscience. La rue donne sur des bâtiments délabrés, peu de commerces. Des superstructures high-tech font oublier une infrastructure si fragile... Toute la ville, c'est-à-dire 300 000 habitants, est dépendante de l'usine de dessalement de l'eau.
Ce n'est pas une belle ville. Inintéressante du point de vue touristique, c'est une ville de travail.
Il y avait des systèmes mafieux. Chaque semaine, il y avait des coups de feu, et les gens n'en avaient rien à foutre. De la corruption, la police m'ayant extorqué 100 € de frais supplémentaires pour une voiture mal garée. De l'esclavage, ça se sent, les serres étant de véritables fours, le regard des noirs en disait long sur leur malheur.
Les gens ferment les yeux et vont à la plage.
Ajoutez-à cela une population parmi les moins conviviales de l'Espagne, avec des étudiants pas rigolos et abrutis avec leurs stupidphones, antisociaux et inabordables, Almería est une ville que je déconseille à tout point de vue. C'est peut-être l'esprit du désert qui fait cette ambiance de merde.
L'âge d'or était à l'époque musulmane. Si les musulmans et les chrétiens s'étaient mis ensemble, vénérant le même dieu, s'ouvrant aux anges et aux esprits... S'ils avaient végétalisé le Nord si aride, s'ils avaient inondé Almería de parcs verts, s'ils avaient développé une infrastructure solide contre les tremblements de terre... J'ai senti une secousse dans mon appart', je peux vous dire que j'ai flippé !
Almería est une ville pauvre. Mais les gens n'en ont pas conscience. La rue donne sur des bâtiments délabrés, peu de commerces. Des superstructures high-tech font oublier une infrastructure si fragile... Toute la ville, c'est-à-dire 300 000 habitants, est dépendante de l'usine de dessalement de l'eau.
Pragmatiques, à la Saint Valentin les Espagnols mettent les capotes en avant dans les supermarchés. De façon plus sérieuse, à la place Valentin on peut voir une multitude de cadenas et de papiers rouges avec des mots gentils. J'ai trouvé cet endroit en suivant des semelles rouges collées sur le sol, qui disaient des trucs du genre "Amour !", "Beau !", "Mange-moi !", "Donne-moi un bisou !"...
Icône du patron Saint Valentin.
Traduction humaine : "Le patron de l'amour, Saint Valentin, a été martyrisé à Rome le 14 février 280 pour répandre en cachette les liens entre chrétiens. Dans les catacombes romaines découvertes au XVIIIème siècle ont été trouvés des restes de martyres avec l'inscription "Valentino En Pache" (Vaillant en paix). En 1781 arrivent à la cathédrale de notre ville les restes de quelques-uns de ces martyres pour sa vénération.
Le présent bas-relief, en pierre polychrome, a été réalisé en 1965 à la charge de l'Honorable Mairie d'Almería à l'insigne artiste almérien fondateur du Mouvement Indaliano, D. Jesús Pérez de Perceval y del Moral (Almería 1915-Almería 1985) avec pour but de célébrer la Fête de Saint Valentin, connue de façon populaire comme "Le Jour des Amoureux".".
Le présent bas-relief, en pierre polychrome, a été réalisé en 1965 à la charge de l'Honorable Mairie d'Almería à l'insigne artiste almérien fondateur du Mouvement Indaliano, D. Jesús Pérez de Perceval y del Moral (Almería 1915-Almería 1985) avec pour but de célébrer la Fête de Saint Valentin, connue de façon populaire comme "Le Jour des Amoureux".".
I am the right brain ! Mais les étudiants, pas très rigolos, préféraient tous le cerveau gauche...
Les profondeurs de l'éponge fractale de Menger... À la limite, la fractale a une surface infinie et un volume nul. Une telle propriété est intéressante, et la Nature s'en sert dans l'échangeur que sont les poumons.
Les vêtements espagnols partent dans tous les sens. Admirez ces couleurs !
Si j'ai une petite fille, je l'habillerai avec un chapeau de paille, comme ça elle sera mignonne et elle pourra embrasser un petit garçon.
Au club sportif Stella Maris, on trouve aussi de l'arithmétique mentale et de la logique informatique. Almería est une ville de geeks. Almería est une ville moche.
Des plantes carnivores. Brrrr ! Ça fait peur !
Elles ne mangent pas les êtres humains. Elles ont développé une stratégie bizarre, à savoir gober les mouches, pour être adaptées aux milieux désertiques.
Heureusement, le fleuriste vend aussi de belles fleurs.
La laverie, lieu de rencontres, ma fois plus coquines que les transports en commun... :-)
Tout un bazar pendant la semaine sainte. Tout ça à cause d'un fauteur de
troubles qui a trouvé le moyen de finir sur une croix, à force de dire
que la fin du monde est proche et qu'il faut respecter tout de suite la
loi de la Bible. La loi de la Bible, c'est peu d'amour, beaucoup de
racisme, de misogynie, de militarisme. Yahve c'est quand même le dieu de
la foudre, le dictateur suprême. Moi je trouve que la philosophie et la
science sont plus intéressantes. Les mystiques en errance gagneraient à
penser par eux-mêmes, comme le font tous les prophètes.
Indalo, un symbole omniprésent à Almería. Issu d'une peinture
préhistorique dans une grotte, où un humain pointe un arc vers un oiseau
au-dessus, il a été repris comme symbole de chance. Au XXème siècle, le
mouvement intellectuel de Jesús Pérez de Perceval y del Moral l'a
popularisé, prenant le symbole et l'associant à San Indalecio, le patron
d'Almería. Ce symbole, vous le retrouverez partout, partout, partout.
Ils ont même réussi à m'en faire faire la position les bras en haut au
club de sport. Franchement, c'est la seule chose que les Almériens
savent dessiner.
Panorama sur le port. Une rumeur dit que la nuit, il y a des hélicoptères qui empêchent les bateaux d'Afrique de venir.
Clair obscur au crépuscule.
Un autre crépuscule, plus coloré.
La plage reste encore l'endroit le plus agréable de la ville.
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Rappelez-vous : on a le droit de dire des conneries, mais au bout d'un moment, il faut se rendre compte que c'est des conneries et arrêter de les dire.