Depuis 2010, ma mère est devenue un monstre. Elle me répète tout le temps "Personne ne voudra jamais de toi.".
J'ai parfois été accepté, mais c'était dans des systèmes d'acceptation, où on ne demande pas aux gens de "s'intégrer", c'est-à-dire se conformer aux autres comme un mouton servile. À l'école primaire, au deuxième collège, en prépa maths, à la fac de lettres, et lors du master en énergie solaire, c'était pas prise de tête, on était tous ensemble.
Mais j'ai souvent été rejeté. Alors que je n'avais rien fait de mal. Au collège ghetto, au lycée de petits bourgeois, à Grenoble, ainsi qu'en Grèce. Mais le pire des rejets, c'était celui des femmes.
Les étrangers s'accordent à dire que les femmes françaises sont froides et absolument inabordables. Quelle fut ma déception de constater que les Grecques d'Ioannina, des femmes magnifiques, étaient beaucoup dans le conformisme et le rejet systématique de ce qui est hors-norme. Bien que la norme là-bas soit hypersexualisée, on me reprochait d'être un étranger, avec une énorme peur de l'inconnu.
Au final, à force de me faire discriminer, j'ai complètement intégré la mentalité d'un exclu, la mécanique du rejet, comme la nymphomane dans le film Nymphomaniac qui pue un énorme de manque de confiance en soi lors de l'entretien d'embauche, pour ensuite se faire embaucher parce qu'en Allemagne on embauche tout le monde. Mais l'Allemagne j'ai laissé tomber, trop strict, le sexe est naze et les jobs sont trop prise de tête... et je dirais même inutiles.
La vie d'un exclu, c'est d'être sans-cesse rejeté : lors des entretiens d'embauche, sur les sites de rencontres... On finit par partir du principe absolu et universel que PERSONNE ne voudra jamais de nous, mais il faut sortir du troupeau de moutons, sortir du panier de crabes, pour se rendre compte qu'il y a encore des gens ouverts et affectueux. Et le vilain petit canard peut devenir un cygne ! :-)
Ce n'est qu'à l'étranger que je me sens accepté voire reconnu. Dire que j'ai perdu 4 ans à cause de la Grèce, ce pays de néo-fascistes qui coulent les bateaux des migrants ! Ici en Catalogne française, ça ne va pas si mal :-) . Je me sens satisfait à 80 %. Je vais essayer de déménager sur la côte espagnole, en mode "On verra."... Peut-être que réussirai de nouveau à me faire un cercle d'amis, voire d'admirateurs.
Aujourd'hui, j'accepte les compliments. Les gens gentils me disent que je suis gentil, les gens beaux disent que je suis beau, les gens intelligents me disent que je suis intelligent. Parfois, j'ai droit aux trois ! X-D
De toute façon je pense que les gens normaux voient la réalité filtrée par un miroir. Les gens logiques voient les choses en face... Il y a beaucoup de belles choses dans ce monde, mais aussi beaucoup de misère... Mais ça va s'arranger.
Il faut penser à la victoire. Par introspection, je me rends compte que je sous-estime mes chances de réussite, réussissant là où je pensais échouer. À moi de construire cette réussite, et de fonder une famille autonome, à la montagne ou à la mer.
Il faut penser "acceptation". Il faut penser "groupe". Les Français sont si silencieux et solitaires... Je pars aux Canaries, puis je mets mes paris sur l'Espagne.
Si vous pensez comme moi, amour et jardin... Vous pouvez laissez un commentaire. L'union fait notre force.
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Rappelez-vous : on a le droit de dire des conneries, mais au bout d'un moment, il faut se rendre compte que c'est des conneries et arrêter de les dire.