Attention, ce texte s'apprête à être sans queue ni tête.
"Le bonheur vient avec la chance." : si ça continue, je vais finir par croire à ce préjugé urchien complètement stupide... A être dans une telle misère, ça me donnerait presque envie d'être religieux, croyant.
Le rattrapage du semestre 6 s'était très bien passé. Jusqu'à ce que je tombe sur cet examen diabolique de mécanique quantique, où je fais le fiasco total. Comme si la fac de physique n'était qu'un vaste jeu de dés, avec ses hauts (le S5) et ses bas (le S3, le S6), comme si lors de ce putain examen de rattrapage, j'avais essayé de lancer un sort avec un mage de Warhammer Battle, et là, pan ! Double 1, le fiasco.
...
"Maudite soit la fac de physique qui tue l'esprit de rigueur" : et m'en voilà à accuser les autres, à la façon de ce petit garçon de Gencioux qui a sculpté un monument aux morts bien spécial sur lequel il est écrit "Maudite soit la guerre qui m'a ôté mes parents", quelque chose comme ça, pas patriotique à la mords-moi-le-noeud, plus original.
Putain, je vais presque finir par croire que le bonheur vient VRAIMENT avec la chance, après tout, si je ne suis pas si malheureux, c'est surtout à cause de mon origine de classe moyenne en France, et ça, c'est pas mes luttes qui m'ont permis d'y être, je l'étais dès la naissance.
...
"on essaye de vous repêcher", disait Nassira. Visiblement, ce n'est pas l'optique de Thierry.
Et puis franchement, se taper un fiasco en mécanique quantique, ça craint quand on veut dépasser l'indéterminisme de cette théorie... Putain...
Est-ce vraiment la faute de l'énoncé ? Trop dur, trop confus ? Un peu, quand même. En tout cas, je vais morfler. Et je crois que je ne serai pas le seul.
Si j'avais su que je risquais de ne pas réussir la ligne droite sans faute jusqu'au doctorat, je n'aurais pas joué au con à vouloir redoubler une année pour batailler contre ces connards de bureaucrates de l'UNEF seul avec une équipe de bras cassés, contre le fer, à vouloir écrire un bouquin qui n'est même pas fini et où j'aurai passé plein de temps à m'y prendre comme un pied (remarquez, je n'avais pas trop le choix...), bref, j'aurais lutté, peut-être redoublé, mais pas TRIPLÉ.
Car aujourd'hui, cela se dessine de cette façon aussi sombre : je vais devoir tripler ma L3 physique. Et ça, ça me tue.
Puissent la lutte et l'imprévisible se combiner pour faire de moi un chercheur au grand coeur...
6/24/2011
6/10/2011
Une particule de l'UNEF dans une mer de haine
Je vais déposer ici un petit souvenir pour m'en rappeler. J'aurais pu le faire sur papier, mais j'avais envie de me défouler !
C'est un papier que j'avais offert à une membre de l'UNEF Lyon que j'essayais de convaincre de rallier la TUUD (Tendance pour une UNEF Unitaire et Démocratique, la meilleure tendance de l'UNEF) lors du collectif national de Février 2010 à Paris. Je lui ai dit à peu près ceci :
"Désolé si j'ai été maladroit.
Peu importent les couleurs que tu portes, peu m'importe tout le mal qu'on pourra dire sur moi, tout ce que je veux, c'est que tu fasses la part des choses, que tu sois heureuse, et que tu rendes les gens heureux autour de toi.
Ce 1er collectif national de l'UNEF fut pour moi l'occasion de voir à quel point l'homme pouvait être monstrueux et cruel.
Toutes ces guéguerres sont indignes de l'homme.
Ne me prends pas pour un fou. Mais je réalise à quel point nous vivons dans un monde de fous.
Garde ce papier auprès de toi. J'espère que son sens s'éclaircira au fil du temps.
Un rebelle triste face à la misère humaine,
Corentin"
Le contexte était particulièrement violent. J'ai pleuré en écrivant ce papier. Et j'aimerais rencontrer à nouveau la personne à qui je l'ai offert.
C'est un papier que j'avais offert à une membre de l'UNEF Lyon que j'essayais de convaincre de rallier la TUUD (Tendance pour une UNEF Unitaire et Démocratique, la meilleure tendance de l'UNEF) lors du collectif national de Février 2010 à Paris. Je lui ai dit à peu près ceci :
"Désolé si j'ai été maladroit.
Peu importent les couleurs que tu portes, peu m'importe tout le mal qu'on pourra dire sur moi, tout ce que je veux, c'est que tu fasses la part des choses, que tu sois heureuse, et que tu rendes les gens heureux autour de toi.
Ce 1er collectif national de l'UNEF fut pour moi l'occasion de voir à quel point l'homme pouvait être monstrueux et cruel.
Toutes ces guéguerres sont indignes de l'homme.
Ne me prends pas pour un fou. Mais je réalise à quel point nous vivons dans un monde de fous.
Garde ce papier auprès de toi. J'espère que son sens s'éclaircira au fil du temps.
Un rebelle triste face à la misère humaine,
Corentin"
Le contexte était particulièrement violent. J'ai pleuré en écrivant ce papier. Et j'aimerais rencontrer à nouveau la personne à qui je l'ai offert.
Les frontières éoniennes de la misère humaine
Faisons les choses dans l'ordre : pourquoi ce titre ? Un éon, c'est une très grande distance temporelle, égale à un un milliard d'années terrestres. Eoniennes, parce que je trouvais le néologisme joli, parce que ça permet de bien représenter l'immensité de la misère humaine.
Un jour, en parlant d'Omblio, j'ai dit à mon prof de maths de prépa que je voulais écrire un livre qui serait aussi bien que la misère du monde est grande, en disant que c'était ambitieux. Il me répond à peu près en ces termes : "Ah mais ça c'est pas de l'ambition, c'est de la folie ! Mais c'est pas grave, de toute façon y a que des fous qui font des choses bien.".
On pourrait penser que les scientifiques sont des gens sérieux qui sont rationnels, précis, et qui font bien leur travail. Que nenni : ceux qui travaillent dans les sciences de la matière et des ondes ne maîtrisent même pas l'outillage mathématique qu'ils utilisent, jusqu'à en ignorer la définition de notions aussi basiques que celle de fonction, et ça imite ses profs et ses collègues, faisant alors le travail à moitié, si l'on puisse quantifier les choses ainsi. Chez ces scientifiques, mais c'est aussi hélas vrai chez les mathématiciens, on ne fait pas de démonstrations complètes, ou alors rarement. Du coup, les chercheurs se font confiance les uns les autres. Trop.
Je continuerai à chasser les obscurités pour les emplir de lumière, mais je crains que la tâche ne soit d'une ampleur proprement démesurée.
Un de mes profs avait dit que les pires ennemis des scientifiques, c'était les scientifiques. Je n'irais pas jusque là, mais je sais que je devrai batailler dur pour défendre mes opinions ; ça a déjà commencé avec mon maître de stage avec le hasard, parce que la mécanique quantique parfaite, moi, on me la fait pas.
Et cette réunion du Parti de Gauche, avec un projet écologique si indigent, si imprécis et si inquiétant...
Et moi je fais quoi, là ?
...
Je crois que je vais me battre. Contre cette misère du monde que j'abhorre, contre la négligence, contre la fainéantise, contre la méchanceté, contre l'égoïsme, contre le mensonge, contre la lâcheté, BST sera là ! Et vous pouvez compter sur moi pour faire péter la baraque avec mon livre Omblio. Et encore, peut-être brillerai-je aussi en matière d'innovation énergétique et scientifique, mais nous n'en sommes pas encore à là.
Et s'il vous plaît, si vous pouvez m'aider... merci.
Un jour, en parlant d'Omblio, j'ai dit à mon prof de maths de prépa que je voulais écrire un livre qui serait aussi bien que la misère du monde est grande, en disant que c'était ambitieux. Il me répond à peu près en ces termes : "Ah mais ça c'est pas de l'ambition, c'est de la folie ! Mais c'est pas grave, de toute façon y a que des fous qui font des choses bien.".
On pourrait penser que les scientifiques sont des gens sérieux qui sont rationnels, précis, et qui font bien leur travail. Que nenni : ceux qui travaillent dans les sciences de la matière et des ondes ne maîtrisent même pas l'outillage mathématique qu'ils utilisent, jusqu'à en ignorer la définition de notions aussi basiques que celle de fonction, et ça imite ses profs et ses collègues, faisant alors le travail à moitié, si l'on puisse quantifier les choses ainsi. Chez ces scientifiques, mais c'est aussi hélas vrai chez les mathématiciens, on ne fait pas de démonstrations complètes, ou alors rarement. Du coup, les chercheurs se font confiance les uns les autres. Trop.
Je continuerai à chasser les obscurités pour les emplir de lumière, mais je crains que la tâche ne soit d'une ampleur proprement démesurée.
Un de mes profs avait dit que les pires ennemis des scientifiques, c'était les scientifiques. Je n'irais pas jusque là, mais je sais que je devrai batailler dur pour défendre mes opinions ; ça a déjà commencé avec mon maître de stage avec le hasard, parce que la mécanique quantique parfaite, moi, on me la fait pas.
Et cette réunion du Parti de Gauche, avec un projet écologique si indigent, si imprécis et si inquiétant...
Et moi je fais quoi, là ?
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Je crois que je vais me battre. Contre cette misère du monde que j'abhorre, contre la négligence, contre la fainéantise, contre la méchanceté, contre l'égoïsme, contre le mensonge, contre la lâcheté, BST sera là ! Et vous pouvez compter sur moi pour faire péter la baraque avec mon livre Omblio. Et encore, peut-être brillerai-je aussi en matière d'innovation énergétique et scientifique, mais nous n'en sommes pas encore à là.
Et s'il vous plaît, si vous pouvez m'aider... merci.
6/01/2011
Ne sais-je pas lire les calculs ?
Je crois que c'est une vraie maladie. A peine à 40 pages du bouquin, j'ai bien du mal à comprendre les calculs et les raisonnements de Ludwig Boltzmann dans ses Leçons sur la théorie des gaz, un des calculs avec des logarithmes népériens et des factorielles me semblant même faux.
Diable, suis-je donc si mauvais en lecture de calcul ? Pour ce qui est d'en faire, quand je connais mes théorèmes, ça ne va pas si mal, mais pour ce qui est de les lire... :-S Diable, je crois que c'est une maladie, une malédiction.
Qu'importe ! Toute lacune peut se combler, et j'arpenterai monts et mers s'il le faut pour apprendre à lire des calculs ! S'il y a des gens qui savent le faire, ils doivent bien être capables de me l'apprendre. Mais un peu de patience, rien ne presse. De toute façon, je serai bientôt en stage, donc il y aura sûrement des personnes plus expérimentées pour m'aider.
Lacune, tu vas mourir ! Yaaaaah !
Diable, suis-je donc si mauvais en lecture de calcul ? Pour ce qui est d'en faire, quand je connais mes théorèmes, ça ne va pas si mal, mais pour ce qui est de les lire... :-S Diable, je crois que c'est une maladie, une malédiction.
Qu'importe ! Toute lacune peut se combler, et j'arpenterai monts et mers s'il le faut pour apprendre à lire des calculs ! S'il y a des gens qui savent le faire, ils doivent bien être capables de me l'apprendre. Mais un peu de patience, rien ne presse. De toute façon, je serai bientôt en stage, donc il y aura sûrement des personnes plus expérimentées pour m'aider.
Lacune, tu vas mourir ! Yaaaaah !
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