Le mythe français

Quand on pense à la France, la première chose à laquelle on pense est le luxe de Versailles. La toute-puissance du Roi-Soleil Louis XIV. Et ses courtisanes huppées, ses précieuses ridicules.

Comme d'autres philosophes français, je me suis fixé pour but de détruire cet héritage. Car il incarne selon moi la tyrannie.

Tout en étant un philosophe de l'amour, je me revendique de ceux qui ont dit clairement : "Les Hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits.". Les idéaux de la Révolution française, ceux de la déclaration des Droits de l'Homme, ceux de la constitution de la première république ainsi que la poésie du calendrier révolutionnaire, tous ces éléments sont selon moi le meilleur de la France.

Puisons dans cette force lors des temps difficiles. Ne nous laissons pas marcher sur les pieds. Désobéissons lorsque la loi est absurde, lorsqu'elle ne sert pas l'intérêt de l'Humain et de la Nature. Et au final, soyons libres de faire ce que nous voulons faire.

 

Prise en main

Je ne veux pas en dire trop. Mais je suis en train de me prendre en main. Sérieusement. Je ne peux plus accepter la défaite.

Pourquoi je hais les automobiles

Outre le fait qu'elles émettent des gaz à effet de serre et sont en train de brûler la planète, les bagnoles sont vraiment une énorme source de stress et d'emmerdes : amendes incessantes, réparations hors de prix, bruit désagréable...

Une écologiste disait que la voiture était un gouffre à pognon. Pour ma part, je dirais même qu'elle détruit nos libertés. Avec son stress, sa faible capacité de manoeuvre et d'arrêt prolongé car inadaptée au repos, l'automobile incarne selon moi un système de robotisation, avec l'idée de faire un travail de merde pour acheter sa bagnole, et d'acheter sa bagnole pour aller à son travail de merde. L'automobile, c'est vivre pour travailler. Je ne défends pas cette idéologie-là.

Au final, l'accident que j'ai eu avec ma voiture ne serait jamais arrivé à vélo. Tout comme cet homme du Sud de la France qui a renoncé à sa voiture, comprenant que cette technologie en elle-même était la source de ses problèmes, j'ai décidé de revenir à la liberté du vélo. Avec la possibilité de tirer une petite remorque et de camper sauvagement :-D .

"Je me suis remis en question.", a-t-il dit. Cette phrase me trotte dans la tête...

Je suis en train de renoncer à l'Espagne, un pays que je trouve trop sélectif économiquement. L'idée en Espagne, c'est de faire un job bureaucratique en ville, puis de trouver un appartement, puis de se dire qu'on est mieux dans la campagne et d'acheter un terrain hors de prix avec une maison, on installe un peu de photovoltaïque sur le toit et on dit "Ma maison est autonome.". Alors qu'elle n'est pas coupée du réseau.

Ce n'est pas ce que je veux. Je veux une liberté TOTALE. La liberté de construire où je veux, la liberté d'avoir l'électricité solaire et éolienne, la chaleur solaire et le bois, le puits de rosée solaire et éolien, la chatte et la louve, les vélos et les chevaux, le chaud et le froid, le beurre et l'argent du beurre. Cette liberté s'appelle : ελευθερία.

 

L'union fait la force

Seul contre tous, nécessairement, on perd. Les individus harcelés par des gens malveillants n'ont aucune chance de s'en sortir en prenant sans cesse la fuite. Au bout d'un moment, il faut sortir de la suspicion et trouver quelqu'un pour vous soutenir.

Plutôt la famille que les amis. Malheureusement, la seule personne qui me soutient est une Roumaine qui vit à des centaines de kilomètres de là, et déjà casée. Il est évident que si je ne trouve pas une femme dans les mois qui viennent, je n'ai aucune chance de m'en sortir.

On peut vaincre un monstre, mais uniquement par l'héroïsme collectif. Et c'est toujours l'amour qui soude les groupes. Franchement, mes parents et frères et soeurs sont des abrutis, ils refusent de me croire quand je leur dis que je suis victime de harcèlement policier. Je ne peux pas compter sur cette famille de débiles. J'ai des preuves, mais ils me prennent tellement pour une merde qu'ils refusent de me croire !

Je cite les propos de mes adversaires :

"Si il va en Afrique, il va en prison.
Si il va en Grèce, il va à l'hôpital.
Et il y restera.
Si il va en Ukraine, il a absolument aucune chance de s'en sortir.
Il comprend pas que c'est un coup monté."

La vache, ces types sont d'un péremptoire ! Plus arrogants et trop sûrs d'eux, j'ai rarement vu ça ! Ils sont mauvais perdants, ils sont payés par le nucléaire français, une industrie qui est passée de 80 % à moins de 70 % du mix électrique, un dinosaure qui est en chute libre alors que mon truc, l'énergie solaire, ne fait qu'augmenter ? Ouvrez les yeux ! On ne peut pas arrêter la transition vers 100 % d'énergies renouvelables.

La seule question, c'est est-ce que moi, je vais m'en sortir ? Réussirai-je à trouver la femme de ma vie, à faire des enfants avec elle, à construire une belle maison autonome ? Au bout d'un moment, il va falloir que je propose !

Bon courage, Corentin. Et la chance, aussi ! Il en faudra.