La liberté est plus importante que le bonheur

Comment peut-on prétendre rendre un animal heureux alors qu'il est enfermé, castré, et sans défenses ? Le sort que subiront les humains serviles sera similaire à celui que les humains dominants infligent aujourd'hui aux animaux. Seuls les humains libres refuseront d'aller à l'abattoir.

L'humanité, c'est l'empathie. Cela signifie partager la souffrance, comme le père de famille sans le sous qui casse sa baguette de pain en deux pour partager avec un clochard.
L'humanité, c'est le droit à l'erreur. La vengeance est une erreur, mais vu le système de merde dans lequel on vit, la révolte est parfaitement humaine :-) .
L'humanité, c'est l'agressivité. Celle de la salle de sport, où on se fait violence pour devenir fort, celle de la sexualité, où les pratiques les plus dégueulasses sont aussi celles qui provoquent le plus de plaisir.
L'humanité, c'est la fertilité. Éjaculer tout son sperme, dans le vagin d'une femme, quelle belle connerie ! Dire non aux médecins et accoucher de façon autonome chez soi dans une baignoire, quelle belle erreur !
Enfin, l'humanité, c'est la liberté. Peu importe son prix, nous devons l'obtenir, l'étendre comme un arbre étendrait ses branches.

Je l'ai déjà dit : ce sont les malaka, les grosses merdes, les cons qui vont tout foutre en l'air. Car ils accepteront des choses que personne ne devrait jamais accepter.

Je ne veux plus raisonner en termes de bien et de mal... J'ai bon coeur, et mon seul objectif aujourd'hui est de vivre librement. Jamais je n'accepterai qu'on me casse les couilles. Je veux être un homme, un vrai, le père d'une famille libre et unie.

La logique est implacable : je dois aller là où les gens souffrent. Les choses sérieuses arrivent. Ce sera la liberté ou la mort.

Le problème du manque d'eau

La météo ici est catastrophique, une sécheresse telle qu'on se croirait en plein Sahara ! Depuis mars, il y a des feux de forêt dans l'hémisphère Nord. Vous imaginez tenir deux étés comme ça ?

Je pense qu'il faut tout arrêter. La clé, c'est d'arrêter les automobiles, car elles sont associés à une mécanique de surtravail, elle-même associée à un excès d'émissions de gaz à effet de serre.

Plutôt que l'angoisse du trajet quotidien en bagnole, pourquoi ne pas faire l'amour le matin et partir en couple à vélo ?

 

Je demande juste un peu de chance

Ma vie est une succession d'échecs. Mais j'aimerais finalement réussir.

Je n'ai jamais eu de chance avec les femmes. Les chances que j'ai eues étaient si rares, et si fugaces... J'aimerais qu'on me donne une vraie chance. Et pour Omblio aussi.

Si j'ai un vraie chance, je la prendrai et j'entretiendrai ce que j'aurai. On ira jusqu'au bout ensemble. Je ne lâcherai rien.

Je demande juste un peu de chance. Une vraie chance.

 

Être amoureux donne envie de vivre

Depuis Juliette en 2014, j'ai enfermé mon coeur dans une carapace psychique. Passer de la chaleur solaire au zéro absolu, le choc thermique... Cela m'a traumatisé, j'ai versé le sang et les larmes. Aujourd'hui, la cicatrice s'est refermée avec la dureté de l'acier trempé.

Des fois, je me sens trop mature pour mon âge. Dès 26 ans, je voulais vivre dans une maison autonome, je voulais le raffinement dans la simplicité. Ma mère m'a dit que c'était comme partir en retraite, que c'était un truc de vieux.

Depuis 2014, j'ai été amoureux d'une seule femme : une petite brune timide, en Grèce. Elle était vraiment trop craquante ! Elle me regardait comme jamais une femme ne m'avait regardé. Je pense que c'était le coup de foudre mutuel.

Mais la xénophobie, la répression du nucléaire, et enfin le confinement, tout cela a achevé ma patience, et j'ai été forcé de quitter la Grèce, ce paradis que les gens s'imaginent en enfer, ce film d'horreur aux graphismes de dessin-animé, ce pays magnifique ne se construisant qu'après son sacrifice, tel le phénix renaissant de ces cendres.

Déçu ? Le mot est trop faible. Une énorme arnaque ? En effet. Regrets éternels ? Oui... Pour ma petite brune.

Quatre ans ont passé. Je pense encore à elle.

Mon grand-père paternel avait rencontré ma grand-mère maternelle dans une fête foraine, à Lyon. Mais la guerre est venue, mon grand-père s'est retrouvé emprisonné par les nazis, puis dans une ferme polonaise. Toujours est-il que quand la guerre a été finie, il est revenu à Lyon et a retrouvé cette femme avec laquelle il a eu un coup de foudre, ils se sont mariés et ont fait un enfant.

Peut-être que je ferai ça.

De toute évidence, la répression policière contre mon projet d'énergies renouvelables pas chères a pris une intensité largement supérieure à ce qu'elle était il y a 10 ans de cela, et je me réjouis d'avoir trouvé une caravane ! :-) Reste à réparer cette machine, à l'autonomiser, en allant au plus simple.

Être amoureux donne envie de vivre. Mais dans l'immédiat, le rêve est impossible à réaliser. La police me fout la pression et me force à quitter la France. Quand je serai en Espagne avec ma caravane, je serai mieux accepté qu'en Grèce. C'est toujours le premier contact qui bloque tout. Garder les liens, c'est moins difficile.

Plutôt que de jouer au héros grec, seul contre tous, je crois que la place qui m'est réservée est d'être un génie catalan. Mais la Catalogne a aujourd'hui si peu foi en l'amour... Il faudrait trouver une latina ou Africaine. Mais qui ?

Je ne sais pas où je vais. Mais j'y vais pas à pas. Le chemin catalan est beaucoup plus agréable que celui de la Grèce.

Être amoureux donne de l'espoir, et l'espoir donne envie de vivre. Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il me reste peu d'espoir. Je n'arrive plus à avancer dans mes projets. Je me fais toujours écraser par la multitude de gens égoïstes. À vrai dire, ils ont perdu tout espoir depuis bien longtemps. J'espère que c'est eux qui vont disparaître.

Face à l'inflation, mode hibernation !

En tant que technologiste autonome qui se respecte, mes dépenses passent d'abord dans la technologie, la nourriture passe au second plan. Je veux ma caravane. Alors je me sacrifie du point de vue de la bouffe en passant les deux tiers du mois à bouffer des féculents et des protéines, inlassablement.

Avis à nos amis les végétariens : le vrai soja comporte 33 % de protéines, c'est clairement rentable ! Mais si le coquicide ne vous fait pas peur, alors vous pouvez manger des oeufs pour avoir des protéines. Oeufs de poules ? Classique. Oeufs de canard ? Un peu original. Oeufs de cailles : c'est rikiki ! Oeufs d'autruche... ÇA C'EST POUR LES GROS GOURMANDS !

Face à l'inflation, vivons d'amour et d'eau fraîche. Quant à moi, après avoir investi au début du mois, je me mets en mode hibernation. Un peu de matériel suffit, beaucoup d'amour est nécessaire.

Je cherche l'amour libre

Pourquoi suis-je seul ? Je suis affectueux, pas stupide, pas moche... Est-ce que ça vient du fait que mon travail n'est pas rémunéré ? À une époque où l'argent vaut de moins en moins, où il faut cultiver son jardin ?

Je vais vous le dire franchement : les relations amoureuses en France sont basées sur le conformisme et la médiocrité. Pas étonnant qu'un homme aussi brillant que moi n'aie trouvé personne.

J'ai été complètement discriminé parce que j'étais trop intelligent. En France, j'étais un déchet de la société, un mec dont aucune femme ne voulait. En Grèce, je n'étais pour les gens qu'un sale xenos à expulser.

Nous devons librement cultiver la terre. Autrement, nous serons condamnés à mourir de faim. L'économie de marché, basée sur l'accumulation de l'argent et l'égoïsme, doit laisser place à l'économie d'autonomie, basée sur la satisfaction des besoins basiques de l'être humain. Sans sombrer dans l'ascétisme, nous devons jouir des petits plaisirs, notamment l'amour, cet acte magique, qui rapporte beaucoup et ne coûte rien.

Un jour, j'inventerai les capotes lavables ! :-D

Toujours est-il que j'ai du mal à trouver l'amour libre, car en ce moment en Europe, il y a si peu d'amour et de liberté.

 

J'en ai marre

Partout en Europe tout ne semble être que destruction. Tous les pays européens m'ont déçu un à un : la France trop négative, l'Allemagne trop chère, la Grèce trop xénophobe, l'Espagne trop chère... Je mange le strict nécessaire pour pouvoir acheter ma caravane, ces commerçants sont des criminels, ils nous font baver d'envie avec toute cette belle nourriture qui finira de toute façon jetée parce que personne n'a les moyens d'acheter leurs produits.

L'amour est la solution. La générosité est la seule façon qui nous permettra de vivre, et c'est dans les pays pauvres en argent, mais riches en eau qu'on la trouve. Car la nature de l'eau est l'amour.

Je pense à ce mec qui tournait en rond avec sa bagnole en criant... Je pense qu'il avait perdu la raison.

Les magasins de mon village ferment un à un, on sent qu'une vague de suicides vient de se produire. Les plus forts prennent la fuite. Beaucoup ne savent pas où aller, mais je pense que l'Amérique et l'Afrique sont des continents plus ouverts, plus solidaires, en particulier les pays équatoriaux comme la Colombie ou le Cameroun, qui sont des pays plus humains, où il y a encore de belles personnes.

Jusqu'ici, j'ai fait de mon mieux, mais je n'ai pas réussi. J'en ai marre d'être discriminé. J'en ai marre d'être tout seul. Et surtout, j'en ai marre de voir les autres tout foutre en l'air, et de vouloir sauver le monde tout seul. C'est vraiment trop dur.

La police est une organisation anti-démocratique

Les forces armées nuisent à la paix, mais aussi à la démocratie. En s'arrogeant le monopole des armes, elles s'octroient un pouvoir dont elles abusent très rapidement.

Faut-il construire une humanité paisible, sans armes ? Ou faut-il démocratiser les armes de base telles les lances et les arcs ? Un grapheur anarchiste disait que l'amour était la clef, et je pense que c'est parce qu'il protège des forces du mal. L'amour sexuel, exprimé par un dessin de belle femme nue. Pas l'amitié naïve.

Depuis Grenoble, je suis victime de harcèlement policier. Ils veulent me capturer et m'envoyer au casse-pipe en Ukraine. Ils ne respectent ni ma liberté, ni mon corps, ni ma vie privée.

Malheureusement, je n'ai reçu aucun soutien des Grecs face à ces gens-là. Ni de ma famille. Il ne me reste que 3 amies, toutes d'origine étrangère. Et localement, je ne peux compter que sur mes anges de l'ombre.

Si jamais je me retrouve disparu, accidenté ou suicidé, il y a de fortes chances que ça vienne de la police, ces racailles en uniforme. Ils veulent me dicter ma conduite, me forcer à trouver ma caravane ou un autre moyen de quitter la France au mois de mai.

Je les hais.