4/07/2016

La pauvre fille

Plus de peur que de mal. Sur le coup, j'ai vraiment été une sous-merde.

Il y a peu de temps, je rencontre une fille dans une manif' contre la loi travail. Son visage ressemble à deux gouttes d'eau à celui d'une personne que j'ai vue sur un site de rencontre. Je lui demande si elle est sur le site. Elle me dit que non.

Si j'avais été intelligent, la première chose que j'aurais faite aurait été de vérifier en allant sur le site en question. Le problème, c'est que j'ai vérifié après. Ouch.

Je revois la fille quelques jours après et je l'insulte. Je ne reproduirai pas les mots employés, parce que c'était vraiment gratiné. Ce qui me fait rire, c'est que les gens croient que j'ai fait ça par parano, hi hi ! ils n'ont pas compris la pulsion négative qui était mise en jeu :-) .

Suite à mon agression, je vérifie sur le site en question : merde, c'était pas la même. Et puis même si elle m'avait menti, ma réaction aurait été disproportionnée, en effet j'ai utilisé quatre sacations (évocations sadiques) alors que je considère ce truc aussi dégueulasse que le mensonge.

Hélas il était trop tard, mes pouvoirs ne me permettent pas de revenir en arrière et de corriger mes erreurs... Certains de mes personnages imaginaires le peuvent, j'en parlerai dans une nouvelle :-) . Toujours est-il qu'elle a été choquée (ça se comprend), qu'elle s'est faite raccompagner par sa mère pour se sentir en sécurité (ça se comprend) et que je me sens mal d'avoir fait ça.

Elle ne veut plus me parler et je trouve ce choix justifié.

Je lui ai présenté mes excuses par truchement, logiquement elle devrait recevoir une tablette de chocolat. Hmmm, du chocolat :-) .

Elle n'a pas porté plainte mais a déposé une main courante. Avec un peu de chance, la police me convoquera pour me dire que "Corentin c'est pas bien.". Mais pas de soucis, la vie est belle :-) .

Lecture du moment : Plaidoyer du bonheur de Matthieu RICARD.

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Rappelez-vous : on a le droit de dire des conneries, mais au bout d'un moment, il faut se rendre compte que c'est des conneries et arrêter de les dire.