2/28/2016

Oppression sexuelle


"Bienheureuses les sociétés qui font à l'amour ce que la guerre est au meurtre !"

Mars arrive, bientôt viendra le printemps, les oiseaux chanteront et les fleurs s'épanouiront.

Malgré cette perspective réjouissante, des pensées difficiles m'assaillent. Je me sens victime d'une oppression sexuelle. D'un truc social que je veux critiquer. Héritage judéo-chrétien ? Mais pas du tout !

De ne pouvoir se mettre en couple qu'après un long comportement procédurier, c'est une oppression sexuelle.
De ne pouvoir baiser que si on passe par la case boîte de nuit ou site de rencontre, c'est une oppression sexuelle.
De ne pas avoir le droit pour les femmes de se mettre poitrine nue en public (alors que les hommes y ont droit), c'est une oppression sexuelle.
D'être obligé de se contenter de la masturbation pendant des mois parce que c'est impossible de trouver mieux, c'est de l'oppression sexuelle.
De ne pas avoir le droit de parler sincèrement de sexualité dans le milieu professionnel, c'est une oppression sexuelle.
De rêver de prendre les mains d'une femme qu'on connaît et de les mettre sur son cul à soi (d'ailleurs j'aime beaucoup mon cul soit dit en passant), d'être frustré de ne pas pouvoir le faire parce qu'on se dit que des extrémistes pourraient appeler les flics et mettre de l'huile sur le feu, c'est une oppression sexuelle.

Liberté ! Je souhaite que d'autres viennent te défendre. À l'heure actuelle, je me sens emprisonné, muselé, baillonné, étouffé par le tabou.

Le moins qu'on puisse dire, c'est que j'ai vraiment besoin d'une petite copine... -_-

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Rappelez-vous : on a le droit de dire des conneries, mais au bout d'un moment, il faut se rendre compte que c'est des conneries et arrêter de les dire.