2/03/2014

Collectif national de l'UNEF, 2ème tentative

Ce week-end, j'ai affronté une épreuve : un collectif national de l'UNEF. C'était ma deuxième fois.

Corentin : Là maintenant, psychologiquement je tiens le choc, mais pour dire la vérité, la première fois ça a été un traumatisme.
Une camarade : Pour tout le monde ça fait ça. Moi la première fois j'suis revenue en crisant, en disant "Je me casse à SUD, je me casse !". J'pense que c'est sain de mal le vivre, la première fois.

Cette deuxième fois j'étais prévenu, et psychologiquement je m'en suis bien sorti.

Le problème de ces réunions est que l'on doit faire les choses pour le mieux, que l'enjeu est important (l'avenir des centaines de milliers d'étudiants en France), et qu'à côté de ça les mauvais esprits sont largement majoritaires. L'alternative SUD étudiant n'est pas non plus l'idéal...

Comment chacun de nous s'en est sorti ?

Moi :
rester avec mes copains, murer mon esprit de façon à ne pas m'embourber dans les trucs paranogènes, et me focaliser sur les problèmes des étudiants d'ici si jamais on tente de me distraire.
La vieille militante : concevoir la chose comme un théâtre de l'absurde. Garder l'esprit détaché, rebondir gentiment et boire du café pour être de bonne humeur.
Le vieux militant : ah ben lui ça a pas été trop difficile. Il avait pas peur de dire des conneries, remarque c'est pas lui qui va faire avancer les choses.
Le p'tit nouveau : rester bien encadré avec nous, on est sympas. Moi la première fois j'étais mino et je pense que c'était plus difficile.

Moi quand j'suis dans des situations comme ça j'ai du mal à voir des êtres humains. Je vois des démons, pas des trucs avec des cornes, mais des mauvais esprits, qui transitent, se multiplient ou disparaissent. Des esprits qui font mal.

Ce problème ne sera vraiment éliminé que le jour où l'on aura réussi à faire disparaitre cet état d'esprit qui s'appelle avoir la grosse tête, rendant par là la politique saine et constructive.

Cette fois-ci j'étais prévenu et ça a tout changé. Ça me faisait presque rire d'en voir qui braillaient et frappaient du poing sur la table.
... même si en fait c'est lamentable.

J'ai dû écouter des interventions répétitives, pas concises, naturellement je n'y arrivais pas à 100 %, j'avais faim ou alors un peu sommeil.

Après moi je me fais pas trop de soucis. Avec le temps, les choses peuvent changer, et nous aurons un beau système éducatif qui nous permettra, informés, de mieux affronter les problèmes de la vie.

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Rappelez-vous : on a le droit de dire des conneries, mais au bout d'un moment, il faut se rendre compte que c'est des conneries et arrêter de les dire.