9/25/2013

Trouver sa place

Bon.

Au M1 Sciences de la matière, avec les étudiants en chimie, je me suis dit : C'est pas des étudiants en physique, il y a de l'espoir.

Il y a encore de l'espoir, c'est juste qu'on a eu une ambiance pourrie à la BU avec la séance de travail documentaire.
J'avais fait passer une feuille de contacts, comme ça on pouvait se téléphoner ou s'envoyer un mail quand on butait sur un problème de travail, l'un peut aider l'autre, l'autre peut aider l'un. Et puis en plus c'est un moyen de déborder du cadre des études et d'apprendre à se connaitre.
Las, une seule personne donne ses contacts, d'ailleurs le texte était barré. Keine Ahnung.

C'est tout de même dommage d'avoir ressenti cette ambiance de suspicion et de chacun pour soi, car c'est en mettant nos talents ensemble qu'on réussit, c'est la raison pour laquelle on rassemble plusieurs personnes de compétences différentes dans les laboratoires.
Il y a des gens qui sont prêts à toutes les bassesses pour trouver leur place.
Pour ma part, je n'ai pas spécialement à m'inquiéter. J'ai un profil atypique, si quelqu'un veut me recruter, ce ne sera pas une personne normale, mais plutôt quelqu'un d'intelligent qui saura voir quelle est la vraie valeur des gens. J'ai pas de compétition dans ma niche.

Il faut en créer, des places. Le chômage et autres genres de saloperie n'engendrent rien de bon dans le genre humain, ils nous poussent à une stupidité de machine exécutrice, signer sans réfléchir, obéir sans réfléchir, et à la fin on ne réfléchit plus du tout.

Il faut en créer, des places. Sous Sarkozy comme sous Hollande, les postes de la fonction publique n'ont cessé de voir leur nombre diminuer, et si on veut vivre, et pas survivre, et avoir nos places, il ne faudra pas rembourser leur saloperie de dette publique.

C'est ce que continue à faire le gouvernement Hollande : diminuer les crédits jusqu'à l'asphyxie, des classes de maternelle à plus de 30 élèves, des infirmières débordées, et peut-être qu'elles s'en veulent quand elles n'ont pas réussi à sauver une vie.

Personne n'a intérêt à ce qu'on rembourse cette dette. Les banquiers en ont déjà suffisamment plein les fouilles, ils ne sont pas pauvres à ce que je sache, et puis si les autres payent tout ça, on va en chier grave, dans la vie.
En Grèce ils remboursent beaucoup, résultat pas de système de solidarité médicale, la tuberculose, maladie qu'on croyait disparue, est revenue. Si en plus de ça les gardiens des capitalistes sont des nazis du parti Aube Dorée, je vous laisse imaginer le chaos.

Je suis à Clermont-Ferrand. Leclerc m'a déçu avec ses vigiles, l'UNEF locale aussi, mais Clermont-Ferrand, c'est la classe. Qui sait, peut-être que ça va bien se passer :-) .

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