1/05/2011

Ramassé dans l'autre site, pour la bonne cause

 Note : cet article était publié au départ sur mon autre blog. Estimant qu'il était trop mauvais pour y figurer, je l'ai jeté ici. Reste plus qu'à traiter l'objet...







En écologie, le terme "stratégie" désigne les moyens utilisés par un individu ou une population pour "s'en sortir".

Le fait que ce terme fait référence à la guerre et aux jeux, dans lesquels il y a des perdants et des gagnants, mais aussi à un vaste éventail de possibilités fait qu'on peut l'appliquer à à peu près tous les trucs de la vie de tous les jours, à partir du moment où on se rend compte que les phénomènes écologiques touchent tous les aspects de la société humaine : "Est-ce que si je le dis pas, je vais m'en sortir ?", "Est-ce qu'il faut que je sois méchant avec les gens méchants ?", "Est-ce qu'il faut que je dise ça poliment de façon détournée ou alors franchement en disant tout ce que j'en pense ?", "Est-ce que je dois vraiment travailler mes cours de Français, là, tout de suite ?", etc, etc.

Rapportant mon expérience à ce concept de stratégie écologique, je vais essayer ici de dire quelques trucs pas trop stupides sur ce qui marche et ce qui ne marche pas. Je vais mettre des numéros pour améliorer la présentation, mais cela n'ajoute rien à la rigueur du texte : on peut utiliser des nombres sans être rigoureux tout comme on peut être rigoureux sans en utiliser ^_^

1) Le mensonge

Je déteste mentir. Une fois, j'ai menti exprès pour savoir si "le côté obscur de la force" est le plus fort. Je me suis rendu compte qu'on pouvait mentir en croyant qu'on s'en sortirait mieux, alors qu'au final, on se retrouve dans une situation plus embarrassante que si on avait été sincère ! Pour des raisons de morale, j'ai dit aux gens à qui j'avais menti que je l'avais fait, que ce n'était pas pour leur faire du mal, mais juste pour faire un test sociologique. Je supporte pas les gens qui font des tests sociologiques sans le dire franchement, qu'au moins, il le disent après de façon honnête.
Il se trouve aussi que les gens, ils aiment pas qu'on leur mente. C'est pour ça que les manipulateurs menteurs font tout leur possible pour cacher le fait qu'ils mentent, mais comme l'information circule extrêmement bien, il y a toujours, statistiquement, des "fuites", comme on dit. Du coup, je pense que les gens qui passent leur vie à mentir, soit on finit par savoir qu'ils mentent, soit ils assument complètement le fait qu'ils mentent. Je pense qu'il est extrêmement dificile de cacher un secret avec succès. C'est pour ça que dis à certaines personnes que ça sert à rien de mentir. De plus, c'est quelque chose de particulièrement violent dans le sens où cela contribue à être suspicieux, même avec les gens qui dans le fond ne sont pas mauvais, et la suspicion, ça peut aller tellement loin que ça peut créer du mal là où il n'y en avait pas. La suspicion, c'est "Je suppose que les gens sont coupables même si j'ai pas de preuves suffisantes, de toute façon je fais ça juste pour me protéger, et c'est ça qui compte".
La stratégie du mensonge est un truc qui vire très vite à la course aux moyens : y a un truc qui marche pas, hop on cherche autre chose, ce truc là il marche pas, on passe à un autre truc, et ainsi de suite. Ca s'arrête tout de suite quand on assume le fait de mentir, par exemple en disant que mentir, c'est pas grave, que la contradiction, c'est pas grave non plus... Les gens qui assument ce dernier point ont toutes les chances de se retrouver confrontés à une violence physique des pires qui soient. Si on a décrété que c'était pas bien de se contredire, c'est qu'il y avait une raison...
A noter que le mensonge nait toujours d'un certain sentiment de lâcheté.

2) La sincérité

Ca c'est la mienne. Je veux dire, de stratégie écologique. Je l'adore parce qu'elle est vivante, absolument pas austère, parce qu'elle donne de très bons fous rires et aussi de grosses engueulades, parce que les bonnes engueulades finissent toujours sur la trouvaille d'un accord commun, parce que ça libère la parole et l'esprit, que l'on découvre sans cesse de nouvelles contrées, parce que cela permet aussi d'offrir beaucoup de choses aux autres, un peu comme je fais là sur ce blog.
Le seul problème avec cette stratégie, c'est qu'on se heurte très vite à l'intolérance des plus faibles qui ne sont ni capables d'aimer les gens, ni de les juger à leur vraie valeur. C'est un coup à se faire exclure de la société si on prend un peu trop de liberté. Par exemple, imaginez une personne qui se balade à poil dans les rues de Paris (on va lui rajouter un sac à dos parce que c'est quand même difficile de stocker le porte-feuille, les tickets de métro et tout le tralala sans équipement supplémentaire, c'est même pas sûr qu'on puisse bricoler une poche avec sa tignasse de cheveux). Elle aura beau dire qu'elle n'a pas froid, que le temps lui convient bien, les autres gens vont se sentir agressés (pour rien !) et ils vont le rejeter. Un grand nombre, en tout cas. Pour avoir lu quelques trucs sur les nudistes, apparemment, on risque vraiment pas la peine de mort en France, pour ça, les flics sont plus sympas qu'on pourrait le croire.
Cette stratégie là, c'est un coup à être très différent des autres. Si cette différence les fait rire, tant mieux ! Si ça les angoisse et que ça les rend méchants, là c'est assez gênant.
Toute la difficulté de cette stratégie, c'est de savoir à quel point il faut se restreindre. Je pense que lorsqu'on a un problème et qu'on a vraiment besoin d'aide, là il faut absolument pas se restreindre.

3) Le réalisme, le vrai

C'est la stratégie des donneurs d'informations et applicateurs zélés des outils permettant de distinguer le vrai du faux. Assez austère, elle a le mérite de mettre tout le monde d'accord et d'offrir un degré de certitude d'une qualité exceptionnelle. De mon expérience propre, les gens qui font ça sont plutôt sympas : je ne connais aucune personne méchante qui cherche une telle neutralité. Parce que c'est surtout aux gens neutres que je pense, ici. Ils ne cherchent pas vraiment la vérité, je pense qu'ils veulent surtout prendre le moins de risques possibles avec le plus d'interlocuteurs possibles en disant quelque chose. Les cris de colère et éclats de joie sont, je pense, assez incompatibles avec cette façon de faire. A vouloir être 100% rationnel, on profite plus de la vie ^_^ Parce qu'on ne pourra jamais tout savoir, que si on savait tout, ce serait bien ennuyeux, et que si on voulait rester sur cette stratégie, il faudrait se brancher sur des automatismes et laisser les mutations faire face à l'imprévu. Moi ça me plait pô.

4) L'optimisme

Cela consiste à voir le côté positif des choses. Ceci rend heureux, mais lorsqu'on découvre que la réalité est bien plus dure qu'on le croyait, ça peut faire vachement mal. Ca, les gens naïfs qui croient que tout le monde il est beau tout le monde il est gentil, et puis qui se prennent des grosses désillusions dans la gueule, ils vont pas très très loin. Mais cela peut être des gens intéressants à fréquenter, ne serait-ce que parce qu'ils sont gentils.

5) Le pessimisme

Le pessimisme est la clé pour voir plein de problèmes. Des vrais problèmes, mais aussi des faux, hélas. A partir du moment où le pessimisme ne permet pas de résoudre les vrais problèmes, là ça devient gênant. C'est très utile pour voir des problèmes, mais pour résoudre les plus difficiles, une note d'optimisme et d'espoir permet souvent de mieux s'en sortir. J'étais pessimiste, par le passé, aujourd'hui, j'ai tendance à voir les choses plutôt du bon côté : la nature est toujours là pour me rappeler les problèmes qui m'entourent...

6) La stratégie "Bene Gesserit"

Je sais pas comment appeler ça autrement, à vrai dire, je ne sais même pas si cela existe. Les Bene Gesserit sont des femmes dans le chef d'oeuvre de science-fiction Dune qui savent très bien deviner ce à quoi pensent les autres mais refusent de montrer ce à quoi elles pensent. Les Bene Gesserit, comme à peu près tous les personnages de Dune, sont amorales, c'est-à-dire qu'elles se moquent de faire le bien ou de faire le mal. Les gens immoraux, eux, veulent faire le mal, ce qui n'est pas pareil. J'ai lu les trois premiers tomes en entier, le 4ème je l'ai commencé mais pas fini (je parle ici de celui qui s'intitule "Les enfants de Dune"), et je trouve que ce qui est dommage dans ce livre, c'est qu'il n'y a pas de gentils et de méchants, surtout, qu'il n'y ait pas de gentils. Paul Atréides est quand même un peu plus consciencieux que des brutes comme les Harkonnens, mais il met du temps à comprendre qu'il faut se battre pour la cause de la démocratie. Là où j'en suis dans le livre, il se rebelle contre l'empire qu'il a créé, mais moi je dis : peut faire mieux :-D Doit faire mieux, même.

Ceux qui ont lu Dune voient peut-être un petit peu de quoi je leur parle, moi je trouve que ce livre là donne des mauvais souvenirs, même qu'on est pas sûrs que c'est des vrais ou des faux, mais ça n'empêche pas que j'ai envie de le lire jusqu'au bout >_<

Je trouve que les Bene Gesserit ont beaucoup de ressemblances avec les ninjas. Le but des ninjas était de trouver les limites du corps et de l'esprit humain. Ce que je leur reproche, c'est leur non volonté de vulgarisation, et leur discrétion revendiquée plus inquiétante qu'autre chose. Mais je suis d'avis que ceci n'est rien qu'une très grosse mise plein la gueule. Ceux qui ont lu Dune et qui en ont de mauvais souvenirs comprennent peut-être de quoi je parle ^_^

Note : il existe encore des ninjas aujourd'hui, c'est bien pour ça que j'en parle, d'ailleurs. Il existe une école de ninjutsu à Paris, il y en a aussi une à Grenoble. Toujours bon à savoir.

7) La stratégie du "contrôle total"

A l'échelle de l'humanité toute entière, il s'agirait d'un monde entièrement contrôlé par les élites. Un peu comme dans 1984, même si on peut imaginer des versions moins guerrières, moins bestiales, plus automatisées, aseptisées, robotisées, et stables. Bon déjà c'est complètement immoral, ensuite, en pensant à Staline qui était paranoïaque et qui exerçait un contrôle froid et dur sur la population de l'URSS, je me suis dit que seuls des chefs d'Etats paranoïaques pouvaient devenir machiavéliques au point d'inventer tout un tas de plans, de stratagèmes compliqués pour soumettre le peuple. On a très peu de chances d'arriver à cela tant qu'on n'accorde pas trop de pouvoir aux individus les plus paranoïaques, et puis de toute façon, le pouvoir, c'est un des trucs qui rend le plus les gens fous. Un peu comme la guerre, ça aussi ça rend les gens fous, même si y en a qui réussissent à rester un minimum lucides.

Pour conclure, je vais réinventer l'eau chaude en disant quelque chose qui a déjà été dit plein de fois, mais dont on a du mal à réaliser la portée tellement elle nous dépasse. La meilleure stratégie, c'est de laisser les gens faire un peu ce qu'ils veulent, et de mettre nos talents en commun pour faire face aux problèmes qui peuvent se poser à nous. Cette solidarité qui fait des différences non pas un facteur de haine ni de peur, mais, on va dire, de "synergie", de complémentarité en quelque sorte, est de loin, je pense, la meilleure. A mon avis, à très haut niveau, ça finit par baiser dans tous les sens ^_^ Les bonobos, ou chimpanzés nains, nos plus proches cousins du point de vue génétique, sont moins cons que nous là dessus : eux aussi ils ont une sexualité juste pour le plaisir, mais paraît-il, à chaque fois qu'ils se disputent, après la dispute, ils font l'amour pour se réconcilier. Quand on me dit que l'espèce humaine possède l'intelligence à la différence des autres, y a des fois je me demande si y en aurait pas d'autres des plus intelligentes que nous -_-

Une fois encore, et parce qu'il le faut, le mot d'ordre est le suivant :

SOLIDARITÉ !

Et s'il y en a qui veulent ajouter un complément, critiquer l'usage d'un terme ou simplement faire un commentaire personnel, qu'ils ne se privent pas !

14 commentaires:

  1. "En écologie, le terme "stratégie" désigne les moyens utilisés par un individu ou une population pour "s'en sortir"."

    "s'en sortir" : ce terme est assez vague. Il faudrait donner des exemples pour faire ressentir ce que ça signifie.

    "écologie"

    Que ce soit ici ou sur L'étoile du marin, il n'est absolument pas pédagogique de parler d'écologie au sens scientifique sans le préciser auparavant. Pour beaucoup, à mon avis, l'écologie c'est un peu "s'occuper des plantes et des petits oiseaux", il faut tenir compte de cette inculture en luttant sans cesse contre elle, à commencer par les fois où on a aucune excuse pour passer à côté d'une clarification du sens du mot "écologie", comme c'était le cas ici puisque l'article entier parle de stratégies "écologiques".

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  2. "Le fait que ce terme fait référence à la guerre et aux jeux, dans lesquels il y a des perdants et des gagnants, mais aussi à un vaste éventail de possibilités fait qu'on peut l'appliquer à à peu près tous les trucs de la vie de tous les jours, à partir du moment où on se rend compte que les phénomènes écologiques touchent tous les aspects de la société humaine"

    Ce n'est pas ainsi qu'il aurait fallu montrer qu'on peut ramener beaucoup de choses au concept de stratégie écologique. Il aurait d'abord fallu faire sentir ce que veut dire l'expression "s'en sortir" avec des exemples, où certains individus s'en sortent, d'autres ne s'en sortent pas, tout en restant dans le cadre d'utilisation du mot. Il aurait été a priori inutile de dire que "s'en sortir" ne s'applique pas à une planète ou une étoile régulière à cinq branches. Une fois le sens de l'expression "s'en sortir" compris de tous, il aurait fallu poser le postulat suivant.

    Le but, c'est de s'en sortir.
    Les moyens, on appelle ça les "stratégies écologiques".

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  3. "Rapportant mon expérience à ce concept de stratégie écologique, je vais essayer ici de dire quelques trucs pas trop stupides sur ce qui marche et ce qui ne marche pas."

    Il aurait fallu préciser que la seule expérience de la réalité qu'on puisse avoir est l'expérience personnelle, même si la confiances en d'autres personne laisse penser que elles aussi, elles sont réelles et qu'elles aussi, elles ont une expérience de la réalité, que l'on peut s'approprier pourvu qu'on puisse leur faire confiance. Cela aurait permis d'expliquer en quoi les expériences que d'autres ont faites se retrouvent être des expériences à moi. De plus, cela aurait diminué les chances de paraître stupide en prenant trop mon cas pour des généralités.

    "Je vais mettre des numéros pour améliorer la présentation, mais cela n'ajoute rien à la rigueur du texte : on peut utiliser des nombres sans être rigoureux tout comme on peut être rigoureux sans en utiliser ^_^"

    Très bien dit.

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  4. "Je déteste mentir. Une fois, j'ai menti exprès pour savoir si "le côté obscur de la force" est le plus fort. Je me suis rendu compte qu'on pouvait mentir en croyant qu'on s'en sortirait mieux, alors qu'au final, on se retrouve dans une situation plus embarrassante que si on avait été sincère ! Pour des raisons de morale, j'ai dit aux gens à qui j'avais menti que je l'avais fait, que ce n'était pas pour leur faire du mal, mais juste pour faire un test sociologique. Je supporte pas les gens qui font des tests sociologiques sans le dire franchement, qu'au moins, il le disent après de façon honnête."

    Hors sujet. Ce texte aurait dû être raccordé au sujet, notamment avec l'idée de "s'en sortir".

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  5. "C'est pour ça que dis à certaines personnes que ça sert à rien de mentir."

    Il aurait fallu dire "C'est pour ça que je dis à certaines personnes que ça sert à rien de mentir.".

    "la suspicion, ça peut aller tellement loin que ça peut créer du mal là où il n'y en avait pas."

    A expliquer.

    "La suspicion, c'est "Je suppose que les gens sont coupables même si j'ai pas de preuves suffisantes, de toute façon je fais ça juste pour me protéger, et c'est ça qui compte"."

    Cette formulation est hors codes, mais convenable.

    "La stratégie du mensonge est un truc qui vire très vite à la course aux moyens : y a un truc qui marche pas, hop on cherche autre chose, ce truc là il marche pas, on passe à un autre truc, et ainsi de suite."

    Il n'est pas assez clair que ce qui suit le symbole des deux points est l'explication de ce que signifie l'expression "course aux moyens".

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  6. "Ca s'arrête tout de suite quand on assume le fait de mentir, par exemple en disant que mentir, c'est pas grave, que la contradiction, c'est pas grave non plus..."

    Il faut donner un exemple !

    "Les gens qui assument ce dernier point ont toutes les chances de se retrouver confrontés à une violence physique des pires qui soient."

    Il faut absolument expliquer ça !

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  7. "Ca c'est la mienne. Je veux dire, de stratégie écologique. Je l'adore parce qu'elle est vivante, absolument pas austère, parce qu'elle donne de très bons fous rires et aussi de grosses engueulades, parce que les bonnes engueulades finissent toujours sur la trouvaille d'un accord commun, parce que ça libère la parole et l'esprit, que l'on découvre sans cesse de nouvelles contrées, parce que cela permet aussi d'offrir beaucoup de choses aux autres, un peu comme je fais là sur ce blog."

    Illustration par la chose : ce que j'ai dit là est très sincère, et donne justement envie de rire, de pleurer, de gueuler, de s'émouvoir en quelque sorte. Je ne vois rien à reprocher à ce morceau de texte, si ce n'est que ça ne parlera pas forcément aux gens qui veulent qu'on leur explique tout.

    "C'est un coup à se faire exclure de la société si on prend un peu trop de liberté. Par exemple, imaginez une personne [...]"

    On saute du coq à l'âne, là.

    "Par exemple, imaginez une personne qui se balade à poil dans les rues de Paris (on va lui rajouter un sac à dos parce que c'est quand même difficile de stocker le porte-feuille, les tickets de métro et tout le tralala sans équipement supplémentaire, c'est même pas sûr qu'on puisse bricoler une poche avec sa tignasse de cheveux). Elle aura beau dire qu'elle n'a pas froid, que le temps lui convient bien, les autres gens vont se sentir agressés (pour rien !) et ils vont le rejeter."

    Vu la situation actuelle, la moindre des choses aurait été d'expliquer en quoi être nu n'est pas mal en soi.

    "Toute la difficulté de cette stratégie, c'est de savoir à quel point il faut se restreindre. Je pense que lorsqu'on a un problème et qu'on a vraiment besoin d'aide, là il faut absolument pas se restreindre."

    OK.

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  8. "3) Le réalisme, le vrai"

    La négligence dont j'ai fait preuve dans cette phrase n'est pas gênante, car elle permet d'expliquer dans une discussion convenable qu'on peut se permettre de parler du "vrai réalisme" parce qu'il y a bien une espèce de "faux réalisme", celui que prônent les sociaux-démocrates et qui est plus une incitation à l'abandon du combat contre l'injustice qu'une volonté de voir les choses tels qu'elles sont, et car la physique des choses fait, si je ne me trompe, que la personne qui peut le plus être en tort vis-à-vis de ce morceau de titre n'est pas moi.

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  9. "Assez austère"

    Ca vire à l'insulte, là. Dans le cas malheureux où des gens pas austères se sentent concernés, un exemple leur aurait donné l'assurance que ce n'est pas d'eux dont je parle ici.

    "Parce qu'on ne pourra jamais tout savoir, que si on savait tout, ce serait bien ennuyeux, et que si on voulait rester sur cette stratégie, il faudrait se brancher sur des automatismes et laisser les mutations faire face à l'imprévu. Moi ça me plait pô."

    Bien dit ! Je sors ici un peu des codes que j'ai posé dans mon premier article pour mon blog, mais l'idée c'était surtout d'éradiquer les grosses conneries, pas les petites, j'ai bien le droit de me permettre des petits écarts à la règle de temps en temps, bordel de merde !

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  10. "Ca, les gens naïfs qui croient que tout le monde il est beau tout le monde il est gentil, et puis qui se prennent des grosses désillusions dans la gueule, ils vont pas très très loin. "

    Je ne vois pas ce que signifie ici ne pas aller très très loin.

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  11. Sur la partie 6) : je n'explique pas ici clairement ce que serait "la stratégie Bene Gesserit". Si je devais le faire maintenant, je dirais que c'est chercher à connaître les pensées des autres tout en dissimulant les siennes.

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  12. "7) La stratégie du "contrôle total""

    Tel qu'écrit dans le texte, ce n'est pas là une stratégie écologique, mais plutôt un type de société.

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  13. Cet article est bien la preuve que même dans mes moments de pire confusion, je suis soucieux de l'avenir de la société humaine.

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Rappelez-vous : on a le droit de dire des conneries, mais au bout d'un moment, il faut se rendre compte que c'est des conneries et arrêter de les dire.